Enlightenment
about
Evgeniy Chernyshov is an experimental contemporary artist, curator, founder of SYN Art Group. Born in Lugansk at Donbass, Ukraine in 1984. At the age of 17 with his first solo-exhibition became a winner of the national contest “New names of Ukraine” by the Ministry of Culture. In 2008 the artist created SYN Art Group and became a nominee to PinchukArtCentre Prize with the project “Photosynthesis“ in 2009. In 2017 he became a winner of “The best Sculpture and Installation” category of It’s LIQUID International Contest 4th edition in Italy. Evgeniy became a first artist, who represented Ukraine at the largest European festival of digital arts & innovations FUTUR EN SEINE 2017 in Paris and was opening the season of the
Le CUBE, with a science art project “Enlightenment / The Temple“. Evgeniy and SYN Art Group were also representing Ukraine at FICEP: Semaine des cultures étrangères / 17e édition and festival of digital arts ROUXTEUR in Paris. Evgeniy was a curator of the visual program of the international art-festival Gogolfest 2013 and international festival of architecture and urbanistics CANActions 2015.
The concept of the artist: “The artist’s task is to expand the imagination of mankind about reality. To represent the academic vision of the conceptual visual art in the aesthetics of modern times, capturing the process of change of the paradigm and creating an elegant form of transition from classical art to the art of the future.The main message, due to the changes of the paradigm, is to expand the mankind’s ideas about itself, space, nature and its phenomena
To create a synthesis of existing categories of art into the universal mechanism of psychological influence to revive spirituality and harmony, paying attention to nature and its founder, reminding of eternal values and archetypes. With the purpose to awake the Man-Creator. To be an attentive witness of a change of the eras”.
The artist works in genres of science art, light art, sound art, media art, experimental art, installation etc. His artworks are very effective. He gives his images, objects and installations internal structure and constructive logic, enhancing the image with the paradoxical sound of the material. In his artistic creation he is synthesizing different kinds of genres of art and combines archaic and futuristic
CV
International ART COLLECTORS Forum, performance «Enlightenment
», M17 CAC (Kyiv, Ukraine)
2019
– II Biennale ukrainien d’art contemporrain, installation «Annual Report», complexe du musée «Hotel Kharkiv» (Kharkiv, Ukraine)
– VOLTA – BASEL Art Fair, installations «Rushnyk» de «Annual Report» series, «Anthracite C6» et «The Concept» de «Time Files» series, «Volta» (Bâle, Suisse)
– KYIV ART WEEK / Kyiv Art Fair, installation «Rushnyk» de «Annual Report» series, complexe de Toronto-Kyiv (Kyiv, Ukraine)
2018
– LE CUBE – Сentre de création numérique, performance «Enlightenment/ The Temple» (Paris,France)
– ROUXTEUR 2018 – Festival des cultures numériques, performance «Enlightenment/ Astra», Mains d’OEuvres CAC
(Paris,France)
– FICEP – Forum des Instituts Culturels Étrangers à Paris: Digital et Réalité Virtuelle, performance «Enlightenment/ Red Flower», Centre Culturel d’Ukraine en France (Paris,France)
2017
– IN THE LIMBO, projet «Top Secret Room», «1 rue Traversière Art Space» (Paris, France)
– FUTUR EN SEINE 2017, performance «Enlightenment /
The Temple», La Capela (Paris, France)
– LIQUID ROOMS/ THE LABYRINTH: It’s LIQUID International Art Show, projet «Enlightenment/ TheTemple», Palazzo Ca’Zanardi (Venice, Italie)
– THE WRONG NEW DIGITAL ART BIENNALE, projet «Enlightenment », Square Waves Virtual Pavilion & Homeostasis Lab Virtual Pavilion (São Paulo, Brésil)
– BRAVE! FACTORY FESTIVAL – International Urban Media
Festival, performance «Enlightenment/ Red Point», «Metro-Bud» Factory (Kyiv, Ukraine)
– It’s LIQUID International Contest 4ème edition, lauréat
dans la catégorie «Sculpture & Installation» – projet «Annual
Report», Palazzo Ca’Zanardi (Venice, Italie)
– ALCHEMIC BODY/ Fire.Air.Water.Earth, project «Enlightenment / The Temple», Laura Haber Gallery (Buenos Aires, Argentina)
– ART WORK/ Contemporary Art of Ukraine & Poland, project
«Annual Report», Art Arsenal (Kyiv, Ukraine) & Dworcowa Gallery (Wroclaw, Poland)
2016
ANNUAL REPORT/ RICHNYI ZVIT – large solo exhibition, where 4 main projects-series of artist were presented: «Photosynthesis», «Time files», «Enlightenment», «Annual report», Ducat Gallery (Kyiv, Ukraine)
2015
INTERNATIONAL FESTIVAL OF ARCHITECTURE AND URBANISM
CANActions – curator of visual program, special curatorial project «Around», Art Cluster «Vydubychi» (Kyiv, Ukraine)
2014
STRICHKA – Festival of Media Arts, performance «Enlightenment/ TheTape», Closer Art Space (Kyiv, Ukraine)
2013
– FORBES ART PROJECT: THE NEW UKRAINIAN DREAM, project «Balance», Art Arsenal (Kyiv, Ukraine)
– DREAM CATCHER, project «Time files / Anthracite», Black Square Gallery (Miami, USA)
2010
– II BIENNALE FOR YOUNG ART «QUI VIVE?», project «Enlightenment/ Sol Invictus» in collaboration with Japanese
composer Takahiro Kido
– AUDI DESIGN WEEK, Winner of the competition, series of installations «Future Audi Design», M17 CAC (Kyiv, Ukraine)
2009
– PINCHUK ART PRIZE – National Prize of Contemporary Art, projects «Photosynthesis» & «Enlightenment» are among
20 final nominees, PinchukArtCentre (Kyiv, Ukraine)
– ENLIGHTENMENT/ PYRAMIDL – live performance and multimedia installation «Enlightenment/ Pyramidl» (Kyiv, Ukraine)
2001
International Competition «NEW NAMES of UKRAINE» of Fund of Culture of Ukraine, Winner in nomination «Graphics»
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Eva L’Hoest (Liège, 1991, Belgique – vit et travaille à Bruxelles ) explore les façons dont toutes les natures d’images mentales, en particulier le souvenir et la réminiscence, trouvent à se re–matérialiser dans une forme technologique. Elle poursuit avant tout l’exploration de la mémoire et de son infime et étrange réalité subsistante. Pièces après pièces, l’artiste s’approprie les technologies de son contemporain pour révéler à la fois leur nature de prothèses d’appréhension du monde et leur potentiel en tant que médium artistique.
Son travail a été récemment présenté à la quinzième Biennale de Lyon, Lyon (France) curaté par le Palais de Tokyo, la Triennale Okayama Art Summit 2019 “IF THE SNAKE” curaté par Pierre Huyghe, Okayama (Japon), « Suspended time, Extended space » Casino Luxembourg (Benelux), « Fluo Noir » (BIP2018, Liege, BE), « WHSS » (Melange, Koln, DE), Mémoires (ADGY Culture Development Co. LtD., Bejing, CH), Trouble Water (Szczecin Museum, Szczecin, PL), « Now Belgium Now» (LLS358, Antwerp, BE), « Chimera : Marcel Berlanger, Djos Janssens et Eva L’Hoest» (Meetfactory, Prague, CZ), « Marres currents #3:Sighseeing » (Maastricht, NL).
Ses films ont été programmés récemment sous la forme d’une performance à la dernière édition du IFFR à Rotterdam, ImagesPassage à Annecy, le MACRo Museum à Rome, les Rencontres Internationales Paris–Berlin en 2018 ainsi que le Visite Film Festival à Anvers.
Mélodie Mousset (*1981, Abu Dhabi, vit à Zurich) utilise son propre corps pour cartographier, indexer et narrer un « soi » qui semble en métamorphose permanente, lui échappant dès qu’elle cherche à en prendre possession. Elle s’intéresse aux processus d’individuation biologiques, techniques, culturels, individuels et collectifs qui forment le corps. Ces questions anthropologiques et philosophiques prennent forme dans des vidéos, sculptures, installations, performances ou de la réalité virtuelle.
Dans le film Intra Aura Mélodie Mousset entreprend une recherche intense et de longue durée pour approfondir cet intérêt pour le corps, son intériorité phsychique et organique. Elle s’approprie des technologies de visualisation médicales (IRM, impression 3D), les met en rapport avec des rites chamaniques des « curanderos » Mazatèques qu’elle rencontre au cours d’un voyage au Mexique et les combine avec un travail plastique et filmographique.
Avec HanaHana, Mélodie Mousset prolonge cet intérêt pour une narration onirique, une curiosité pour la perméabilité des limites corporelles et un détournement artistique des technologies de pointe. En empruntant la forme du jeu interactif et collaboratif, cette œuvre de réalité virtuelle constitue un environnement fantastique immersif. Chacun.e peut générer des formes et laisser des traces de son passage dans ce désert habité par des sculptures archaïques où fleurissent des mains humaines de toutes tailles et couleurs. Les joueuses et joueurs peuvent se téléporter et multiplier leurs corps à l’extérieur d’eux mêmes et, en version connectée, interagir avec des joueurs qui se trouvent à d’autres endroits. L’espace d’exposition devient ainsi un espace partagé, à la frontière de l’intime et du public, virtuel tout autant que réel.
La combinaison de la musique envoûtante avec l’audio interactif, généré en temps réel par les activités et gestes des joueuses et des joueurs, est également une composante essentielle de cet environnement multi-sensoriel. Dernièrement, Mélodie Mousset fouille particulièrement l’aspect interactif et musical de la réalité virtuelle et cherche à développer un nouveau langage de programmation et d’expérience musicale.
La pratique de Mélodie Mousset s’inscrit profondément dans l’expérience d’un monde contemporain déroutant, défini par ce contraste entre le numérique et le corporel. Avec ses œuvres nous sommes amenés à nous questionner comment se positionnent, dans cet environnement de plus en plus dirigé par les technologies numériques, les corps humains physiques, réels, opaques, vivants, remplis d’organes, porteurs d’une intériorité mentale et psychique, avec des recoins riches d’imagination. Comme le dit l’écrivain et vidéaste américaine Chris Kraus : « Mousset’s associative process is so rich. She fully believes in her own imagination and the logical or alogical digressions that shape an inner life. » (424 mots)
– Claire Hoffmann
Justine Emard (née en 1987) explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie.En associant les différents médiums de l’image – photographie, vidéo, réalité virtuelle et performance -, elle situe son travail dans un flux entre la robotique, les neurosciences, la vie organique et
l’intelligence artificielle.
De la création d’un dialogue entre un robot androïde et une psychologue (Erika, film de recherche,2016), à la matérialisation de rêves en impressions 3D (Dance Me Deep, 2020), en passant par une performance avec un moine bouddhiste (Heavy Requiem, 2019), ses œuvres tissent de nouveaux récits, issus d’interactions humains-machines et de l’incarnation de données. Dans Co(AI)xistence (2017), elle met en scène une première rencontre entre deux formes de vies différentes : un danseur/acteur, Mirai Moriyama, et le robot Alter, animé par une forme de vie primitive basée sur un système neuronal, une intelligence artificielle (IA) programmée par le laboratoire de Takashi Ikegami (Université de Tokyo), dont l’incarnation humanoïde a été créée par le laboratoire de Hiroshi Ishiguro (Université d’Osaka).
Grâce à un système d’apprentissage profond, l’IA apprend de l’humain, comme l’humain apprend de la machine, pour tenter de définir de nouvelles perspectives de coexistence. Une esquisse des possibilités du futur apparaît dans Soul Shift (2019) et Symbiotic Rituals (2019), lorsque différentes générations de robots commencent à se reconnaître. Leur apparence minimale autorise une projection émotionnelle, en ouvrant un espace pour l’imagination. Le Japon, que l’artiste a découvert en 2012 et où elle continue de se rendre régulièrement, a sensiblement marqué son travail. Au cours de ses multiples séjours, elle a exploré les connexions entre sa pratique des nouveaux médias et la philosophie japonaise ; en particulier le shintoïsme, qui confère un caractère sacré à la nature. Cette pensée animiste, encore vivace à l’époque des technologies connectées, affleure dans Exovisions (2017), une installation composée de pierres, de bois pétrifiés, d’argile prise dans la roche et d’une application de réalité augmentée. Depuis 2016, elle élabore sa série photographique La Naissance des Robots (2016-2020), dans la perspective anthropologique de l’évolution humaine, entre archéologie du futur et robotique androïde. Depuis 2011, elle montre son travail lors d’expositions personnelles en France, Corée du Sud, Japon, Canada, Colombie, Suède et Italie. Elle participe également à des expositions collectives : 7ème Biennale internationale d’Art Contemporain de Moscou, NRW Forum (Düsseldorf), National Museum of Singapore (Singapour), Moscow Museum of Modern Art (Moscou), Institut Itaú Cultural (São Paulo), Cinémathèque Québécoise (Montréal), Irish Museum of Modern Art (Dublin), Mori Art Museum (Tokyo), Barbican Center (Londres).