edition 2022
Discover below the new media jury of this edition 2022 under the theme “Sublimation”
Directeur général délégué du groupe Beaux Arts & Cie, en charge du pôle média (Beaux Arts Magazine, BeauxArts.com, Beaux Arts Editions, Le Quotidien de l’Art, Grande Galerie (le Journal du Louvre) et Geste/s) ainsi que des événements The Art Market Day et CADAF Paris.
Il est également Directeur d’investissement chez ArtNova, le fonds d’investissement à impact qui détient Beaux Arts & Cie.
Evelyne Deret has devoted a large part of her career to Human Relations management in companies and to the professionalization of training actors, notably by teaching at the University of Paris Dauphine. Voluntary and committed, she has been particularly involved in several European and international bodies to promote training and lifelong learning.
Since 1987, she has practiced as a psychotherapist, for adults and children, while continuing her training mission, particularly with personnel dedicated to early childhood
After a Research Master in Art History at La Sorbonne Paris 1,
Marie-Odile spent a few years working in the art market. At
the same time, she developed an Instagram account and then
TikTok @imagine_moi to share her visits and art reading keys
to make her community want to see exhibitions. This experience has led her to become a Social Media Strategy Consultant and Cultural Content Creator. Since 2019, she has started
a collection of physical works of art and a collection of digital
works thanks to the NFT.
Fanny is a French-born, New York-based digital art consultant and curator with 14 years of experience in art, technology and finance. An alumna of artnet and Christie’s, she founded LAL ART Advisory in 2018 to support artists, collectors and institutions looking to embark on the NFTs journey.
She takes part in support initiatives for the crypto art ecosystem, including GreenNFT, WAC Fellowship (Web3 for Arts and Culture), and Blockchain Art Directory (BAD 2.0). She writes regularly on the topic, speaks at conferences around the world, and teaches at Sotheby’s Institute of Art in New York.
Sophie Lanoë is the director of ëmisphères, an incubator for cultural projects.
She accompanies art professionals in their strategy and animates a cultural ecosystem.
She transmits her expertise through various conferences and trainings in prestigious schools and institutions.
She is the author of «The Annual Guide to Contemporary Art Awards» and «NFT: An Award Without a Price! «and «NFT: UNE MINE D’OR les acteurs, season 1».
Director of the Startup ecosystem of the creative industries at Orange within the direction in charge of Content, previously held several responsibilities in the music industry including as General Manager of the Epic label at Sony and Warner music . In July 2019 she received the insignia of Knight in the National Order of Merit.
Co-author with Sophie Lanoë of «NFT Mine d’or Acteurs du Crypto-Art Saison 1», he was a Grand reporter for France 2 and previously a news anchor for RFM. He teaches at ENA on the Art of the interview. Co-founder of LearningLabNFT.
Stanislas Mako, founder of uTip, a crowdfunding platform dedicated to these creators. uTip launched in October 2021 the startup Kalart, a marketplace that supports artists in the creation and marketing of their NFTs and gives them visibility to the general public, but also
to brands !
Lucie-Eléonore Riveron is a graduate of Sciences Po Paris and an alumnus of the Paris School of Decorative Arts (ENSAD) and the Paris School of Fine Arts (ENSBA). the editorial department of Piasa. With a dual Franco-Italian culture, perfectly bilingual, Lucie-Eléonore Riveron is the president and director of FauveParis. Her qualities as a manager and business leader have been praised on several occasions by the daily business newspaper business daily
Les Echos. She is now fully committed to the NFT revolution and is one of its spearheads in France.
Currently production director at Lucid Realities, Alexandrine Stehelin supports the development and production of immersive and interactive cultural and artistic projects. Among them, the augmented reality work Spring Odyssey AR by Elise Morin, and the two installation VR works by Dominique Gonzalez-Foerster:
Endodrome (Venice Art Biennial, 2019) which recently joined the collections of the LUMA Foundation in Arles, and Alienarium, currently presented at Serpentine Galleries in London.
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Eva L’Hoest (Liège, 1991, Belgique – vit et travaille à Bruxelles ) explore les façons dont toutes les natures d’images mentales, en particulier le souvenir et la réminiscence, trouvent à se re–matérialiser dans une forme technologique. Elle poursuit avant tout l’exploration de la mémoire et de son infime et étrange réalité subsistante. Pièces après pièces, l’artiste s’approprie les technologies de son contemporain pour révéler à la fois leur nature de prothèses d’appréhension du monde et leur potentiel en tant que médium artistique.
Son travail a été récemment présenté à la quinzième Biennale de Lyon, Lyon (France) curaté par le Palais de Tokyo, la Triennale Okayama Art Summit 2019 “IF THE SNAKE” curaté par Pierre Huyghe, Okayama (Japon), « Suspended time, Extended space » Casino Luxembourg (Benelux), « Fluo Noir » (BIP2018, Liege, BE), « WHSS » (Melange, Koln, DE), Mémoires (ADGY Culture Development Co. LtD., Bejing, CH), Trouble Water (Szczecin Museum, Szczecin, PL), « Now Belgium Now» (LLS358, Antwerp, BE), « Chimera : Marcel Berlanger, Djos Janssens et Eva L’Hoest» (Meetfactory, Prague, CZ), « Marres currents #3:Sighseeing » (Maastricht, NL).
Ses films ont été programmés récemment sous la forme d’une performance à la dernière édition du IFFR à Rotterdam, ImagesPassage à Annecy, le MACRo Museum à Rome, les Rencontres Internationales Paris–Berlin en 2018 ainsi que le Visite Film Festival à Anvers.
Mélodie Mousset (*1981, Abu Dhabi, vit à Zurich) utilise son propre corps pour cartographier, indexer et narrer un « soi » qui semble en métamorphose permanente, lui échappant dès qu’elle cherche à en prendre possession. Elle s’intéresse aux processus d’individuation biologiques, techniques, culturels, individuels et collectifs qui forment le corps. Ces questions anthropologiques et philosophiques prennent forme dans des vidéos, sculptures, installations, performances ou de la réalité virtuelle.
Dans le film Intra Aura Mélodie Mousset entreprend une recherche intense et de longue durée pour approfondir cet intérêt pour le corps, son intériorité phsychique et organique. Elle s’approprie des technologies de visualisation médicales (IRM, impression 3D), les met en rapport avec des rites chamaniques des « curanderos » Mazatèques qu’elle rencontre au cours d’un voyage au Mexique et les combine avec un travail plastique et filmographique.
Avec HanaHana, Mélodie Mousset prolonge cet intérêt pour une narration onirique, une curiosité pour la perméabilité des limites corporelles et un détournement artistique des technologies de pointe. En empruntant la forme du jeu interactif et collaboratif, cette œuvre de réalité virtuelle constitue un environnement fantastique immersif. Chacun.e peut générer des formes et laisser des traces de son passage dans ce désert habité par des sculptures archaïques où fleurissent des mains humaines de toutes tailles et couleurs. Les joueuses et joueurs peuvent se téléporter et multiplier leurs corps à l’extérieur d’eux mêmes et, en version connectée, interagir avec des joueurs qui se trouvent à d’autres endroits. L’espace d’exposition devient ainsi un espace partagé, à la frontière de l’intime et du public, virtuel tout autant que réel.
La combinaison de la musique envoûtante avec l’audio interactif, généré en temps réel par les activités et gestes des joueuses et des joueurs, est également une composante essentielle de cet environnement multi-sensoriel. Dernièrement, Mélodie Mousset fouille particulièrement l’aspect interactif et musical de la réalité virtuelle et cherche à développer un nouveau langage de programmation et d’expérience musicale.
La pratique de Mélodie Mousset s’inscrit profondément dans l’expérience d’un monde contemporain déroutant, défini par ce contraste entre le numérique et le corporel. Avec ses œuvres nous sommes amenés à nous questionner comment se positionnent, dans cet environnement de plus en plus dirigé par les technologies numériques, les corps humains physiques, réels, opaques, vivants, remplis d’organes, porteurs d’une intériorité mentale et psychique, avec des recoins riches d’imagination. Comme le dit l’écrivain et vidéaste américaine Chris Kraus : « Mousset’s associative process is so rich. She fully believes in her own imagination and the logical or alogical digressions that shape an inner life. » (424 mots)
– Claire Hoffmann
Justine Emard (née en 1987) explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie.En associant les différents médiums de l’image – photographie, vidéo, réalité virtuelle et performance -, elle situe son travail dans un flux entre la robotique, les neurosciences, la vie organique et
l’intelligence artificielle.
De la création d’un dialogue entre un robot androïde et une psychologue (Erika, film de recherche,2016), à la matérialisation de rêves en impressions 3D (Dance Me Deep, 2020), en passant par une performance avec un moine bouddhiste (Heavy Requiem, 2019), ses œuvres tissent de nouveaux récits, issus d’interactions humains-machines et de l’incarnation de données. Dans Co(AI)xistence (2017), elle met en scène une première rencontre entre deux formes de vies différentes : un danseur/acteur, Mirai Moriyama, et le robot Alter, animé par une forme de vie primitive basée sur un système neuronal, une intelligence artificielle (IA) programmée par le laboratoire de Takashi Ikegami (Université de Tokyo), dont l’incarnation humanoïde a été créée par le laboratoire de Hiroshi Ishiguro (Université d’Osaka).
Grâce à un système d’apprentissage profond, l’IA apprend de l’humain, comme l’humain apprend de la machine, pour tenter de définir de nouvelles perspectives de coexistence. Une esquisse des possibilités du futur apparaît dans Soul Shift (2019) et Symbiotic Rituals (2019), lorsque différentes générations de robots commencent à se reconnaître. Leur apparence minimale autorise une projection émotionnelle, en ouvrant un espace pour l’imagination. Le Japon, que l’artiste a découvert en 2012 et où elle continue de se rendre régulièrement, a sensiblement marqué son travail. Au cours de ses multiples séjours, elle a exploré les connexions entre sa pratique des nouveaux médias et la philosophie japonaise ; en particulier le shintoïsme, qui confère un caractère sacré à la nature. Cette pensée animiste, encore vivace à l’époque des technologies connectées, affleure dans Exovisions (2017), une installation composée de pierres, de bois pétrifiés, d’argile prise dans la roche et d’une application de réalité augmentée. Depuis 2016, elle élabore sa série photographique La Naissance des Robots (2016-2020), dans la perspective anthropologique de l’évolution humaine, entre archéologie du futur et robotique androïde. Depuis 2011, elle montre son travail lors d’expositions personnelles en France, Corée du Sud, Japon, Canada, Colombie, Suède et Italie. Elle participe également à des expositions collectives : 7ème Biennale internationale d’Art Contemporain de Moscou, NRW Forum (Düsseldorf), National Museum of Singapore (Singapour), Moscow Museum of Modern Art (Moscou), Institut Itaú Cultural (São Paulo), Cinémathèque Québécoise (Montréal), Irish Museum of Modern Art (Dublin), Mori Art Museum (Tokyo), Barbican Center (Londres).