about
Marie-Luce Nadal is a visual artist and researcher whose practice is rooted in the exploration of atmospheric phenomena and ephemeral materials such as mist, wind and clouds. Trained in architecture, she conceives art as a space for construction and experimentation, where the physical and sensory dimension meets scientific research.
Her career combines a training in the Arts Décoratifs de Paris and a PhD SACRe (Science, Arts, Creation, Research) which links her plastic experiments to scientific collaborations. Working with physicists, biologists and engineers, she designs devices that make the dynamics of air and water perceptible, revealing narratives located at the intersection of materiality and immaterial.
Her imagination is deeply nourished by her origins in the Pyrénées-Orientales, a region where the climate, the reliefs and the agricultural knowledge have shaped her perception of the world. Born into a family of wine growers, she is marked by the observation of natural phenomena and an intimate relationship with atmospheric elements. This context led her to develop an artistic practice in constant dialogue with nature and environmental dynamics.
Marie-Luce Nadal considers the atmosphere as a field of artistic experimentation where the ephemeral becomes a resource to be manipulated, analyzed and interpreted before being released. Her practice questions our dependence on the climate, our ability to capture and transform invisible phenomena, as well as the stories that emerge from them.
Nominzted by:
Maurice BENAYOUN
Selected work:
Eoloria, summer of celebration
Website:
www.marielucenadal.com
Upcoming presentation video
CV
SOLO SHOWS
2024
• Guerre céleste, La Patinoire Royale (Galerie Valerie Bach), Bruxelles, Belgique
2023
• No Matter But Light, Grand Central Art Center, Santa Ana, Etats-Unis
2019
• L’Orféo, Opéra Luette, Musée des Abattoirs, Toulouse, France
2017
• De Lents Semencements [Exposition de doctorat], EnsAD, Paris, France
2015
• La Fabrique de Nuages, Palais de Tokyo, Paris, France
GROUP EXHIBITIONS
2024
• Critical Shift, Barin Han, Istanbul, Turquie
• Meta.Morf, V2 : Lab for the Unstable Media, Rotterdam, Pays Bas
• Meta.Morf Biennale, TEKS, Trondheim, Norvège
• Art Situacions, Fondation Fiminco, Romainville, France
2023
• Symbiosium, Fondation Fiminco, Romainville, France
• Art Situations, La Capella, Barcelone, Espagne
2022
• Varia, Centre d’art contemporain de Meymac, Meymac, France
• Vie d’ailleurs, Institut Français du Cambodge, Phnom Penh, Cambodge
• Les échos d’un temps lointain arrivent en sifflant sur le sable, POUSH, Aubervilliers, France
• Espace, See gallery, Paris, France
• Novacène, [Lille 3000] Gare Saint-Saveur, Lille, France
• Art Rotterdam, [foire] Galerie Bacqueville, Rotterdam, Pays-Bas
• Hacking Identity Dancing Diversity, [Esch2022] ZKM hors les murs, Luxembourg
• Art Paris, [foire] Maison Ruinart and Art of Change 21, Paris, France
• La Matière du Monde, Galerie Municipale Jean Collet, Vitry, France
2021
• Regarder vers le ciel, Galerie des Hospices, Canet-en-Roussillon, France
• Dones, Chapelle des Armées, Amélie-les-Bains, France
• Paradis Artificiels, Galerie Bacqueville, Lille, France
• Dans l’oeil de Daniel Pommereulle, Galerie Christophe Gaillard, Paris, France
• Le Regard du Temps, CulturFoundry, Paris, France
• Avalanche, PAL Project, Paris, France
• Art Paris, [foire] Galerie Faure Beaulieu, Paris, France
2020
• Programme spécial, POUSH, Clichy, France
• O.N, Festival Octobre Numérique, Arles, France
• Die Wolken und die Wolke, MGK, Siegen, Allemagne
• In The Clouds, Stavanger Art Museum, Stavanger, Norvège
• SP Arte 2020, [foire] Luis Maluf Gallery, Sao Paulo, Brésil
2019
• Negative Space, ZKM, Karlsruhe, Allemagne
• Collapse, Saint Agnes Gallery, Berlin, Allemagne
• Galeriste, [foire] Galerie Faure Beaulieu, Paris, France
2018
• Regarder l’agreste paysage, Afiac, Fiac, France
• L’intelligence du rêve, Galerie EOF, Paris, France
• Vertige, Centre d’art Labanque, Béthune, France
2017
• Cloud><Forest, [Biennale] New Tretyakov Gallery, Moscou, Russie
• Co-Mutation, Maison des Arts Georges et Claude Pompidou, Cajar, France
• L’éternité par les Astres, Centre d’art Les Tanneries, Amilly, France
2016
• Birds and Spaces, B4belAb Gallery, Oakland, Californie, Etats-Unis
• Lumière de l’Aube, [invitée de Yoko Ono] Musée d’Art Contemporain de Lyon, France
2015
• Formes Elémentaires, Planétarium de Vaulx-en-Velin, France
• Nuits des danses perdues, Palais de Tokyo Hors les Murs, Paris, France
• Laps, Carreau de Cergy, Cergy Pontoise, France
• Le parfait flâneur, [Biennale de Lyon] Palais de Tokyo Hors les Murs, France
• Visions d’épigénétique, Galerie de la Cité Internationale des Arts, Paris, France
2014
• Capitaine Futur, Gaité Lyrique, Paris, France
ARTISTICS RESIDENCIES
2023
• Fulcrum Arts, Los Angeles, Etats-Unis
2022
• Institut Français, Phnom Penh, Cambodge
2018
• Fondation Hartung-Bergman, Antibes, France
2017
• Maison Daura, MAGCP Saint Cirq Lapopie, France
2014-17
• Cité Internationale des Arts, Paris, France
2009
• Pimpolhos, Santo Cristovo, Rio de Janeiro, Brésil
2006
• Centro de Estudios Avanzados en Zonas Aridas, Désert d’Atacama, Chili
PRICES
2024
• ADAGP – Dotation Recherche
2023
• Fulcrum Arts Grant
2022
• ArtSituacions III Award, Barcelone, Espagne
2021
• Prix Art Of Change 21, Paris, France
2020
• Bourse de recherche DICREAM, Centre National de Cinématographie (CNC), Paris, France
2018
• Prix Mezzanine pour l’art contemporain, Musée des Abattoirs, Toulouse, France
2013
• Prix Gautier Delaye, Cité Internationale des Arts, Paris, France
2012
• Bourse doctorale SACRe, Université de recherche PSL, Paris, France
FORMATION
2020
• Certification en pyrotechnie
2017
• Doctorat SACRe (SACRe – Sciences, Arts, Création, Recherche),
EnsAD, PSL Université de recherche, Paris, France, thèse téléchargeable ici
2012
• Master, École nationale supérieure des Arts Décoratifs, Paris, France
2009
• Master, École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier, France
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Eva L’Hoest (Liège, 1991, Belgique – vit et travaille à Bruxelles ) explore les façons dont toutes les natures d’images mentales, en particulier le souvenir et la réminiscence, trouvent à se re–matérialiser dans une forme technologique. Elle poursuit avant tout l’exploration de la mémoire et de son infime et étrange réalité subsistante. Pièces après pièces, l’artiste s’approprie les technologies de son contemporain pour révéler à la fois leur nature de prothèses d’appréhension du monde et leur potentiel en tant que médium artistique.
Son travail a été récemment présenté à la quinzième Biennale de Lyon, Lyon (France) curaté par le Palais de Tokyo, la Triennale Okayama Art Summit 2019 “IF THE SNAKE” curaté par Pierre Huyghe, Okayama (Japon), « Suspended time, Extended space » Casino Luxembourg (Benelux), « Fluo Noir » (BIP2018, Liege, BE), « WHSS » (Melange, Koln, DE), Mémoires (ADGY Culture Development Co. LtD., Bejing, CH), Trouble Water (Szczecin Museum, Szczecin, PL), « Now Belgium Now» (LLS358, Antwerp, BE), « Chimera : Marcel Berlanger, Djos Janssens et Eva L’Hoest» (Meetfactory, Prague, CZ), « Marres currents #3:Sighseeing » (Maastricht, NL).
Ses films ont été programmés récemment sous la forme d’une performance à la dernière édition du IFFR à Rotterdam, ImagesPassage à Annecy, le MACRo Museum à Rome, les Rencontres Internationales Paris–Berlin en 2018 ainsi que le Visite Film Festival à Anvers.
Mélodie Mousset (*1981, Abu Dhabi, vit à Zurich) utilise son propre corps pour cartographier, indexer et narrer un « soi » qui semble en métamorphose permanente, lui échappant dès qu’elle cherche à en prendre possession. Elle s’intéresse aux processus d’individuation biologiques, techniques, culturels, individuels et collectifs qui forment le corps. Ces questions anthropologiques et philosophiques prennent forme dans des vidéos, sculptures, installations, performances ou de la réalité virtuelle.
Dans le film Intra Aura Mélodie Mousset entreprend une recherche intense et de longue durée pour approfondir cet intérêt pour le corps, son intériorité phsychique et organique. Elle s’approprie des technologies de visualisation médicales (IRM, impression 3D), les met en rapport avec des rites chamaniques des « curanderos » Mazatèques qu’elle rencontre au cours d’un voyage au Mexique et les combine avec un travail plastique et filmographique.
Avec HanaHana, Mélodie Mousset prolonge cet intérêt pour une narration onirique, une curiosité pour la perméabilité des limites corporelles et un détournement artistique des technologies de pointe. En empruntant la forme du jeu interactif et collaboratif, cette œuvre de réalité virtuelle constitue un environnement fantastique immersif. Chacun.e peut générer des formes et laisser des traces de son passage dans ce désert habité par des sculptures archaïques où fleurissent des mains humaines de toutes tailles et couleurs. Les joueuses et joueurs peuvent se téléporter et multiplier leurs corps à l’extérieur d’eux mêmes et, en version connectée, interagir avec des joueurs qui se trouvent à d’autres endroits. L’espace d’exposition devient ainsi un espace partagé, à la frontière de l’intime et du public, virtuel tout autant que réel.
La combinaison de la musique envoûtante avec l’audio interactif, généré en temps réel par les activités et gestes des joueuses et des joueurs, est également une composante essentielle de cet environnement multi-sensoriel. Dernièrement, Mélodie Mousset fouille particulièrement l’aspect interactif et musical de la réalité virtuelle et cherche à développer un nouveau langage de programmation et d’expérience musicale.
La pratique de Mélodie Mousset s’inscrit profondément dans l’expérience d’un monde contemporain déroutant, défini par ce contraste entre le numérique et le corporel. Avec ses œuvres nous sommes amenés à nous questionner comment se positionnent, dans cet environnement de plus en plus dirigé par les technologies numériques, les corps humains physiques, réels, opaques, vivants, remplis d’organes, porteurs d’une intériorité mentale et psychique, avec des recoins riches d’imagination. Comme le dit l’écrivain et vidéaste américaine Chris Kraus : « Mousset’s associative process is so rich. She fully believes in her own imagination and the logical or alogical digressions that shape an inner life. » (424 mots)
– Claire Hoffmann
Justine Emard (née en 1987) explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie.En associant les différents médiums de l’image – photographie, vidéo, réalité virtuelle et performance -, elle situe son travail dans un flux entre la robotique, les neurosciences, la vie organique et
l’intelligence artificielle.
De la création d’un dialogue entre un robot androïde et une psychologue (Erika, film de recherche,2016), à la matérialisation de rêves en impressions 3D (Dance Me Deep, 2020), en passant par une performance avec un moine bouddhiste (Heavy Requiem, 2019), ses œuvres tissent de nouveaux récits, issus d’interactions humains-machines et de l’incarnation de données. Dans Co(AI)xistence (2017), elle met en scène une première rencontre entre deux formes de vies différentes : un danseur/acteur, Mirai Moriyama, et le robot Alter, animé par une forme de vie primitive basée sur un système neuronal, une intelligence artificielle (IA) programmée par le laboratoire de Takashi Ikegami (Université de Tokyo), dont l’incarnation humanoïde a été créée par le laboratoire de Hiroshi Ishiguro (Université d’Osaka).
Grâce à un système d’apprentissage profond, l’IA apprend de l’humain, comme l’humain apprend de la machine, pour tenter de définir de nouvelles perspectives de coexistence. Une esquisse des possibilités du futur apparaît dans Soul Shift (2019) et Symbiotic Rituals (2019), lorsque différentes générations de robots commencent à se reconnaître. Leur apparence minimale autorise une projection émotionnelle, en ouvrant un espace pour l’imagination. Le Japon, que l’artiste a découvert en 2012 et où elle continue de se rendre régulièrement, a sensiblement marqué son travail. Au cours de ses multiples séjours, elle a exploré les connexions entre sa pratique des nouveaux médias et la philosophie japonaise ; en particulier le shintoïsme, qui confère un caractère sacré à la nature. Cette pensée animiste, encore vivace à l’époque des technologies connectées, affleure dans Exovisions (2017), une installation composée de pierres, de bois pétrifiés, d’argile prise dans la roche et d’une application de réalité augmentée. Depuis 2016, elle élabore sa série photographique La Naissance des Robots (2016-2020), dans la perspective anthropologique de l’évolution humaine, entre archéologie du futur et robotique androïde. Depuis 2011, elle montre son travail lors d’expositions personnelles en France, Corée du Sud, Japon, Canada, Colombie, Suède et Italie. Elle participe également à des expositions collectives : 7ème Biennale internationale d’Art Contemporain de Moscou, NRW Forum (Düsseldorf), National Museum of Singapore (Singapour), Moscow Museum of Modern Art (Moscou), Institut Itaú Cultural (São Paulo), Cinémathèque Québécoise (Montréal), Irish Museum of Modern Art (Dublin), Mori Art Museum (Tokyo), Barbican Center (Londres).