Dharma
about
Lyes Hammadouche, is a French artist and researcher born in Algeria in 1987, operates in Paris and Toulouse. He served as a professor for five years at the CAFA in Beijing, China. His work probes the intricate issue of consciousness.
During his doctoral studies, which he completed in 2019, he specialized in the aesthetics of art and received training in hypnosis within the neuroscience laboratory of the École Normale Supérieure de Paris ENS-Ulm and the École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, ENSAD.
As an independent artist, he designs, assembles, and codes all his works himself. His works formalize key scientific principles and
discoveries of our time, his main sources of inspiration being delocalized consciousness and the illusion of self. His journey illustrates the convergence of art and design practices. His pieces, which employ the principles of hypnosis to be shared with the general public, present techniques of captology (technology of persuasion) in the form of attentional sculptures created using rapid prototyping tools. The technical aspect of his productions, contrasting with playful humor, encourages critical reflection on technology and its uses. He offers a contemplative gaze, on one hand directed towards otherness, and on the other, towards introspection.
CV
TEACHING EXPERIENCE
◦ Professor, Fine Arts of Beijing, CAFA, China (2019-2023)
◦ Lectures: The evolution of the luxury market at the Beijing School of Investments; Hypnosis: Everyone Experiences It! TEDxEMLYON; Future Design School, A.I. transforms contemporary art.
◦ Doctoral courses incorporating practical workshops and theoretical readings on research methods.
◦ Individual mentoring, e.g., applications intended for Berkeley School
EDUCATION
2020-19. Doctorate in Art Aesthetics, thesis titled “Ductile Time” under the Paris Science Lettres program, Science Art Creation Research.
◦ 2013. Master’s from ENSAD in Paris. École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris in the Art and Space section
◦ 2010. Bachelor’s from Fine Arts of Poitiers. European Higher School of Image
EXHIBITIONS
◦ 2024, Permanent installation, L’écart temps Rungis, France.
◦ 2023, MAIF Social Club, September, Paris, France.
◦ 2023, Beijing Contemporary Art Fair, Beijing, China.
◦ 2023, Lan Gallery 20th Anniversary Exhibition, ShenZhen, China.
◦ 2023, Shanghai International Art Fair, Lan Gallery, Shanghai.
◦ 2022, KaiWu, TCCA Personal Exhibition, Xiamen, China TCCA
◦ 2021, The Bright Side, Today Art Museum, Beijing, China for Boucheron Paris.
◦ 2020-24. Public Works, Rungis SNCF Station, Grand Paris
◦ 2019. Ductile Time, PhD defense exhibition. École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, December 13th in Paris.
◦ 2019. Exhibition in Nice, Wines from Ningxia, China.
◦ 2019. Time at the Beijing Automobile Museum
◦ 2018. The Blue Moon Eclipse, Yishu8, Beijing.
◦ 2018. The Good Digital Life, EDF Foundation Paris, by Fabrice Bousteau.
◦ 2018. Zona Maco, Palace Gallery, Mexico. Art installation at a contemporary art fair, tribute to the Earthquake organized by Mr. Serge Plantureux
◦ 2016. La redite en somme ne s’amuse pas de sa répétition. Palais de Tokyo Collective exhibition.
◦ 2016. Texel, Ermont Aubonnes train station. Collaboration with the Vies Mobiles forum, the Ensad Lab laboratory, artist Ianis Lallemand
◦ 2015. Tout est parti d’une Colonne, Collège des Bernardins, Paris.
PRODUCT DESIGN
◦ 2023 (Ongoing), Creation of Art Toy and Fashion Design products designed and produced to commemorate the FrancoChinese Friendship Year. Artistic project exhibited in Beijing and Paris, in partnership with Galeries Lafayette.
◦ 2020. Maison Hermès artistic window display, Shanghai, China
◦ 2019-21 Art Direction for Cogitoe, China. Glasses design Yin & Yang, limited series, other model studies for the brand.
◦ 2017 Collaboration with design studio Koudamy to develop parametric engraving tools for robotics-assisted manufacturing of custom candles.
◦ 2016. Kazaa Design, La Réunion, City of Arts:
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Eva L’Hoest (Liège, 1991, Belgique – vit et travaille à Bruxelles ) explore les façons dont toutes les natures d’images mentales, en particulier le souvenir et la réminiscence, trouvent à se re–matérialiser dans une forme technologique. Elle poursuit avant tout l’exploration de la mémoire et de son infime et étrange réalité subsistante. Pièces après pièces, l’artiste s’approprie les technologies de son contemporain pour révéler à la fois leur nature de prothèses d’appréhension du monde et leur potentiel en tant que médium artistique.
Son travail a été récemment présenté à la quinzième Biennale de Lyon, Lyon (France) curaté par le Palais de Tokyo, la Triennale Okayama Art Summit 2019 “IF THE SNAKE” curaté par Pierre Huyghe, Okayama (Japon), « Suspended time, Extended space » Casino Luxembourg (Benelux), « Fluo Noir » (BIP2018, Liege, BE), « WHSS » (Melange, Koln, DE), Mémoires (ADGY Culture Development Co. LtD., Bejing, CH), Trouble Water (Szczecin Museum, Szczecin, PL), « Now Belgium Now» (LLS358, Antwerp, BE), « Chimera : Marcel Berlanger, Djos Janssens et Eva L’Hoest» (Meetfactory, Prague, CZ), « Marres currents #3:Sighseeing » (Maastricht, NL).
Ses films ont été programmés récemment sous la forme d’une performance à la dernière édition du IFFR à Rotterdam, ImagesPassage à Annecy, le MACRo Museum à Rome, les Rencontres Internationales Paris–Berlin en 2018 ainsi que le Visite Film Festival à Anvers.
Mélodie Mousset (*1981, Abu Dhabi, vit à Zurich) utilise son propre corps pour cartographier, indexer et narrer un « soi » qui semble en métamorphose permanente, lui échappant dès qu’elle cherche à en prendre possession. Elle s’intéresse aux processus d’individuation biologiques, techniques, culturels, individuels et collectifs qui forment le corps. Ces questions anthropologiques et philosophiques prennent forme dans des vidéos, sculptures, installations, performances ou de la réalité virtuelle.
Dans le film Intra Aura Mélodie Mousset entreprend une recherche intense et de longue durée pour approfondir cet intérêt pour le corps, son intériorité phsychique et organique. Elle s’approprie des technologies de visualisation médicales (IRM, impression 3D), les met en rapport avec des rites chamaniques des « curanderos » Mazatèques qu’elle rencontre au cours d’un voyage au Mexique et les combine avec un travail plastique et filmographique.
Avec HanaHana, Mélodie Mousset prolonge cet intérêt pour une narration onirique, une curiosité pour la perméabilité des limites corporelles et un détournement artistique des technologies de pointe. En empruntant la forme du jeu interactif et collaboratif, cette œuvre de réalité virtuelle constitue un environnement fantastique immersif. Chacun.e peut générer des formes et laisser des traces de son passage dans ce désert habité par des sculptures archaïques où fleurissent des mains humaines de toutes tailles et couleurs. Les joueuses et joueurs peuvent se téléporter et multiplier leurs corps à l’extérieur d’eux mêmes et, en version connectée, interagir avec des joueurs qui se trouvent à d’autres endroits. L’espace d’exposition devient ainsi un espace partagé, à la frontière de l’intime et du public, virtuel tout autant que réel.
La combinaison de la musique envoûtante avec l’audio interactif, généré en temps réel par les activités et gestes des joueuses et des joueurs, est également une composante essentielle de cet environnement multi-sensoriel. Dernièrement, Mélodie Mousset fouille particulièrement l’aspect interactif et musical de la réalité virtuelle et cherche à développer un nouveau langage de programmation et d’expérience musicale.
La pratique de Mélodie Mousset s’inscrit profondément dans l’expérience d’un monde contemporain déroutant, défini par ce contraste entre le numérique et le corporel. Avec ses œuvres nous sommes amenés à nous questionner comment se positionnent, dans cet environnement de plus en plus dirigé par les technologies numériques, les corps humains physiques, réels, opaques, vivants, remplis d’organes, porteurs d’une intériorité mentale et psychique, avec des recoins riches d’imagination. Comme le dit l’écrivain et vidéaste américaine Chris Kraus : « Mousset’s associative process is so rich. She fully believes in her own imagination and the logical or alogical digressions that shape an inner life. » (424 mots)
– Claire Hoffmann
Justine Emard (née en 1987) explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie.En associant les différents médiums de l’image – photographie, vidéo, réalité virtuelle et performance -, elle situe son travail dans un flux entre la robotique, les neurosciences, la vie organique et
l’intelligence artificielle.
De la création d’un dialogue entre un robot androïde et une psychologue (Erika, film de recherche,2016), à la matérialisation de rêves en impressions 3D (Dance Me Deep, 2020), en passant par une performance avec un moine bouddhiste (Heavy Requiem, 2019), ses œuvres tissent de nouveaux récits, issus d’interactions humains-machines et de l’incarnation de données. Dans Co(AI)xistence (2017), elle met en scène une première rencontre entre deux formes de vies différentes : un danseur/acteur, Mirai Moriyama, et le robot Alter, animé par une forme de vie primitive basée sur un système neuronal, une intelligence artificielle (IA) programmée par le laboratoire de Takashi Ikegami (Université de Tokyo), dont l’incarnation humanoïde a été créée par le laboratoire de Hiroshi Ishiguro (Université d’Osaka).
Grâce à un système d’apprentissage profond, l’IA apprend de l’humain, comme l’humain apprend de la machine, pour tenter de définir de nouvelles perspectives de coexistence. Une esquisse des possibilités du futur apparaît dans Soul Shift (2019) et Symbiotic Rituals (2019), lorsque différentes générations de robots commencent à se reconnaître. Leur apparence minimale autorise une projection émotionnelle, en ouvrant un espace pour l’imagination. Le Japon, que l’artiste a découvert en 2012 et où elle continue de se rendre régulièrement, a sensiblement marqué son travail. Au cours de ses multiples séjours, elle a exploré les connexions entre sa pratique des nouveaux médias et la philosophie japonaise ; en particulier le shintoïsme, qui confère un caractère sacré à la nature. Cette pensée animiste, encore vivace à l’époque des technologies connectées, affleure dans Exovisions (2017), une installation composée de pierres, de bois pétrifiés, d’argile prise dans la roche et d’une application de réalité augmentée. Depuis 2016, elle élabore sa série photographique La Naissance des Robots (2016-2020), dans la perspective anthropologique de l’évolution humaine, entre archéologie du futur et robotique androïde. Depuis 2011, elle montre son travail lors d’expositions personnelles en France, Corée du Sud, Japon, Canada, Colombie, Suède et Italie. Elle participe également à des expositions collectives : 7ème Biennale internationale d’Art Contemporain de Moscou, NRW Forum (Düsseldorf), National Museum of Singapore (Singapour), Moscow Museum of Modern Art (Moscou), Institut Itaú Cultural (São Paulo), Cinémathèque Québécoise (Montréal), Irish Museum of Modern Art (Dublin), Mori Art Museum (Tokyo), Barbican Center (Londres).