Trame en temps réel a55 – NFT s6
about
Santiago Torres, born in Paris 1986, of Colombian and Venezuelan family, lives and works in Paris. Multidisciplinary artist-programmer. His research is based on an in-depth analysis of programming and interaction since 2007, influenced by video games and the quantum universe and his personal relationship with pioneers of kinetic and cybernetic art (Julio Le Parc and Atelier Schöder), Torres creates interactive immersive spaces.
Torres’ work is part of a perpetual cybernetic evolution, now multidimensional. He develops paintings not only tactile and in three dimensions, but where he succeeds in integrating into his works the 4th dimension, that of interactive movement Through “tactile” sensors, the visitor interacts with the work by means of gestures, changing shapes and colours, transforming them as he moves, in
order to develop his own creation.
Her work has been presented since 2009 with the Galerie Denise René in the main art fairs in Europe, Art Basel, Arco Madrid ,FIAC Paris, Art Brussels, Art Paris,Art Istanbul and he has also exhibited in France, England, Belgium, Turkey, Spain, USA, Germany, Tunis, Switzerland, Colombia, Mexico, Venezuela.
Torres worked for several restoration workshops of works from the 60s “atelier Julio LeParc, atelier Schoder among others, and participated in various social projects, including visits to hospitals and artistic installations in hospital rooms with Art Dans la Cité. He also worked for two years in artificial intelligence research as part of an apprenticeship program La Villa. Her work has been presented since 2009 with the Galerie Denise René in the main art fairs in Europe, Art Basel, Arco Madrid ,FIAC Paris, Art Brussels, Art Paris, Art
Istanbul and he has also exhibited in France, England, Belgium, Turkey, Spain, USA, Germany, Tunis, Switzerland, Colombia, Mexico, Venezuela. Torres worked for several restoration workshops of works from the 60s “atelier Julio LeParc, atelier Schoder Dufraine Property of the Academy of Fine Arts and in artistic residency at the Cité internationale des arts. Torres is currently member of Meta Haus with Janine Sarbu.
His latest work Real-time Algorithmic IA is the creation of an artificial intelligence that transforms using data from points in space.
It was presented during the curated exhibition by Dominique Moulon «Computing Beauty”, which presents works by 13 digital artists, including many artists from the French scene, on screens at the NFT gallery. These works will then be tokenized as a non-fongible token (NFT)
Nominated by:
Dominique MOULON
Selected work:
Trame en temps réel a55 – NFT s6
Social media:
CV
His work, presented since 2009 with the Galerie Denise René, covers the main art fairs in Europe and has been exhibited in several countries. In parallel, Torres contributed to the restoration of works from the 1960s, notably with the workshops of Julio Le Parc and Atelier Schoffer. He has also participated in social projects, including art installations in hospitals with Art Dans la Cité.
Having worked two years in artificial intelligence research at La Villa Dufraine, Torres is currently a member of Meta Haus with Janine Sarbu. His latest work, Real-time Algorithmic IA, uses artificial intelligence that transforms with spatial data, presented at the exhibition “Computing Beauty” and tokenized into non-fungible tokens (NFT) on the NFT gallery.
Going back to 2007, Torres began his artistic journey in response to technological advances such as the iPhone. Inspired by masters of kinetic art, his first series, “Composition Colors”, explored the interaction and marriage of technology and art. In 2010, he innovated in kineticism by creating a philosophical virtual mirror in 3D. The artist then contributed to social projects, integrating interactive works into hospitals, and continued to push the boundaries of artistic interaction with his later creations.
In 2013, Torres became involved in Illuminar, a project to improve the emotional health of hospitalized patients through interactive facilities. This experience highlighted the potential of interactive art in the social context. Subsequently, he explored the fluidity of colors in “Fluid Colors”, an interactive work where technology allows a fluid and free creativity.
In 2023, Torres engaged in creative dialogue with MidJourney artificial intelligence, giving rise to an interactive series where the boundaries between man and machine are blurred. Each creation is the result of a symbiosis between Torres’ creative essence and the poetic algorithms of AI, representing a new artistic era where humans and machines coexist harmoniously.
Copyright © 2024 OPLINEPRIZE
Eva L’Hoest (Liège, 1991, Belgique – vit et travaille à Bruxelles ) explore les façons dont toutes les natures d’images mentales, en particulier le souvenir et la réminiscence, trouvent à se re–matérialiser dans une forme technologique. Elle poursuit avant tout l’exploration de la mémoire et de son infime et étrange réalité subsistante. Pièces après pièces, l’artiste s’approprie les technologies de son contemporain pour révéler à la fois leur nature de prothèses d’appréhension du monde et leur potentiel en tant que médium artistique.
Son travail a été récemment présenté à la quinzième Biennale de Lyon, Lyon (France) curaté par le Palais de Tokyo, la Triennale Okayama Art Summit 2019 “IF THE SNAKE” curaté par Pierre Huyghe, Okayama (Japon), « Suspended time, Extended space » Casino Luxembourg (Benelux), « Fluo Noir » (BIP2018, Liege, BE), « WHSS » (Melange, Koln, DE), Mémoires (ADGY Culture Development Co. LtD., Bejing, CH), Trouble Water (Szczecin Museum, Szczecin, PL), « Now Belgium Now» (LLS358, Antwerp, BE), « Chimera : Marcel Berlanger, Djos Janssens et Eva L’Hoest» (Meetfactory, Prague, CZ), « Marres currents #3:Sighseeing » (Maastricht, NL).
Ses films ont été programmés récemment sous la forme d’une performance à la dernière édition du IFFR à Rotterdam, ImagesPassage à Annecy, le MACRo Museum à Rome, les Rencontres Internationales Paris–Berlin en 2018 ainsi que le Visite Film Festival à Anvers.
Mélodie Mousset (*1981, Abu Dhabi, vit à Zurich) utilise son propre corps pour cartographier, indexer et narrer un « soi » qui semble en métamorphose permanente, lui échappant dès qu’elle cherche à en prendre possession. Elle s’intéresse aux processus d’individuation biologiques, techniques, culturels, individuels et collectifs qui forment le corps. Ces questions anthropologiques et philosophiques prennent forme dans des vidéos, sculptures, installations, performances ou de la réalité virtuelle.
Dans le film Intra Aura Mélodie Mousset entreprend une recherche intense et de longue durée pour approfondir cet intérêt pour le corps, son intériorité phsychique et organique. Elle s’approprie des technologies de visualisation médicales (IRM, impression 3D), les met en rapport avec des rites chamaniques des « curanderos » Mazatèques qu’elle rencontre au cours d’un voyage au Mexique et les combine avec un travail plastique et filmographique.
Avec HanaHana, Mélodie Mousset prolonge cet intérêt pour une narration onirique, une curiosité pour la perméabilité des limites corporelles et un détournement artistique des technologies de pointe. En empruntant la forme du jeu interactif et collaboratif, cette œuvre de réalité virtuelle constitue un environnement fantastique immersif. Chacun.e peut générer des formes et laisser des traces de son passage dans ce désert habité par des sculptures archaïques où fleurissent des mains humaines de toutes tailles et couleurs. Les joueuses et joueurs peuvent se téléporter et multiplier leurs corps à l’extérieur d’eux mêmes et, en version connectée, interagir avec des joueurs qui se trouvent à d’autres endroits. L’espace d’exposition devient ainsi un espace partagé, à la frontière de l’intime et du public, virtuel tout autant que réel.
La combinaison de la musique envoûtante avec l’audio interactif, généré en temps réel par les activités et gestes des joueuses et des joueurs, est également une composante essentielle de cet environnement multi-sensoriel. Dernièrement, Mélodie Mousset fouille particulièrement l’aspect interactif et musical de la réalité virtuelle et cherche à développer un nouveau langage de programmation et d’expérience musicale.
La pratique de Mélodie Mousset s’inscrit profondément dans l’expérience d’un monde contemporain déroutant, défini par ce contraste entre le numérique et le corporel. Avec ses œuvres nous sommes amenés à nous questionner comment se positionnent, dans cet environnement de plus en plus dirigé par les technologies numériques, les corps humains physiques, réels, opaques, vivants, remplis d’organes, porteurs d’une intériorité mentale et psychique, avec des recoins riches d’imagination. Comme le dit l’écrivain et vidéaste américaine Chris Kraus : « Mousset’s associative process is so rich. She fully believes in her own imagination and the logical or alogical digressions that shape an inner life. » (424 mots)
– Claire Hoffmann
Justine Emard (née en 1987) explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie.En associant les différents médiums de l’image – photographie, vidéo, réalité virtuelle et performance -, elle situe son travail dans un flux entre la robotique, les neurosciences, la vie organique et
l’intelligence artificielle.
De la création d’un dialogue entre un robot androïde et une psychologue (Erika, film de recherche,2016), à la matérialisation de rêves en impressions 3D (Dance Me Deep, 2020), en passant par une performance avec un moine bouddhiste (Heavy Requiem, 2019), ses œuvres tissent de nouveaux récits, issus d’interactions humains-machines et de l’incarnation de données. Dans Co(AI)xistence (2017), elle met en scène une première rencontre entre deux formes de vies différentes : un danseur/acteur, Mirai Moriyama, et le robot Alter, animé par une forme de vie primitive basée sur un système neuronal, une intelligence artificielle (IA) programmée par le laboratoire de Takashi Ikegami (Université de Tokyo), dont l’incarnation humanoïde a été créée par le laboratoire de Hiroshi Ishiguro (Université d’Osaka).
Grâce à un système d’apprentissage profond, l’IA apprend de l’humain, comme l’humain apprend de la machine, pour tenter de définir de nouvelles perspectives de coexistence. Une esquisse des possibilités du futur apparaît dans Soul Shift (2019) et Symbiotic Rituals (2019), lorsque différentes générations de robots commencent à se reconnaître. Leur apparence minimale autorise une projection émotionnelle, en ouvrant un espace pour l’imagination. Le Japon, que l’artiste a découvert en 2012 et où elle continue de se rendre régulièrement, a sensiblement marqué son travail. Au cours de ses multiples séjours, elle a exploré les connexions entre sa pratique des nouveaux médias et la philosophie japonaise ; en particulier le shintoïsme, qui confère un caractère sacré à la nature. Cette pensée animiste, encore vivace à l’époque des technologies connectées, affleure dans Exovisions (2017), une installation composée de pierres, de bois pétrifiés, d’argile prise dans la roche et d’une application de réalité augmentée. Depuis 2016, elle élabore sa série photographique La Naissance des Robots (2016-2020), dans la perspective anthropologique de l’évolution humaine, entre archéologie du futur et robotique androïde. Depuis 2011, elle montre son travail lors d’expositions personnelles en France, Corée du Sud, Japon, Canada, Colombie, Suède et Italie. Elle participe également à des expositions collectives : 7ème Biennale internationale d’Art Contemporain de Moscou, NRW Forum (Düsseldorf), National Museum of Singapore (Singapour), Moscow Museum of Modern Art (Moscou), Institut Itaú Cultural (São Paulo), Cinémathèque Québécoise (Montréal), Irish Museum of Modern Art (Dublin), Mori Art Museum (Tokyo), Barbican Center (Londres).