DISNOVATION
Nominated by Dominique Moulon
Sarah MEYOHAS
Nominated by ORLAN
Stéphanie ANDREWS
BEB-DEUM
Manabe DAITO
Paul DUNCOMBE
Ismael JOFFROY-CHANDOUTIS
Jan Robert LEEGTE
Yosra MOJTAHEDI
Josefa NTJAM
Claire WILLIAMS
Mona YOUNG EUN KIM
Nominated by Barry Threw
Nominated by Nils AZIOSMANOFF
Nominated by Takuya NOMURA
Nominated by Alain THIBAULT
Nominated by Alain FLEISCHER
Nominated by Dominique ROLAND
Nominated by Jean-Jacques GAY
Nominated by Bettie NIN
Nominated by Stéphanie PECOURT
Nominated by Blanche DE LESTRANGE
Justine EMARD
Nominated by
Alain Thibault
Juliette DELACOUR
Nominated by
Yoyo MAEGHT
Olga KISSELEVA
Nominated by Maurice Benayoun
Alia FARID
Eva L’HOEST
Claire MALRIEUX
Lucy MCRAE
Mélodie MOUSSET
Beatriz Helena RAMOS
Brigitte ZIEGER
Nominated by Dominique JAKOB
Nominated by ORLAN
Nominated by Dominique MOULON
Nominated by Diane PERNET
Nominated by Michael SWIERCZYNSKIP
Nominated by Primavera DE FILIPPI
Nominated by Boris GREBILLE
Salomé CHATRIOT
Nominated by
ORLAN
Valery GRANCHER
Nominated by
Primavera DE FILIPPI
Kim KOTOTAMALUNE
Nominated by
Yoyo MAEGHT
Yu CAO
Krijn DE KONING
Jacques FLORET
Nathalie TALEC
Du ZHENJUN
Andy PICCI
Huang HSIN-CHIEN
Nominated by Thomas ELLER
Nominated by Dominique PERRAULT
Nominated by Sébastien RUIZ
Nominated by Ami BARAK
Nominated by Dominique MOULON
Nominated by Aleksandra SMILEK
Nominated by Michael SWIERCZYNSKI
Esmeralda DA COSTA
Nominated by
Tania MOURAUD
Stéphane DEGOUTIN & Gwenola WAGON
Nominated by
Esther FERRER
Véronique JOURMARD
Nominated by JAKOB&FARLANE
Roseline DELACOUR
Louise HERVE & Chloé MAILLET
Delphine LECAMP
Marie LELOUCHE
Pia MYVOLD
Christa SOMMERER & Laurent MIGNONNEAU
Javiera TEJERINA
Nominated by ORLAN
Nominated by Matali CRASSET
Nominated by Jacques VILLEGLE
Nominated by Alain FLEISCHER
Nominated by Julio LE PARC
Nominated by Catherine IKAM
Nominated by Théo JANSEN
Laurence DE LEERSNYDER
Nominated by
Camille MORINEAU
Hugo ARCIER
Maurice BENAYOUN
Charlotte CHARBONNEL
Gregory CHATONSKY
Miguel CHEVALIER
Bertrand DEZOTEUX
Pierre Jean GILOUX
Felice VARINI
Fabien ZOCCO
Nominated by Carine LE MALET
Nominated by Dominique ROLAND
Nominated by JAKOB & MACFARLANE
Nominated by Dominique MOULON
Nominated by ORLAN
Nominated by Benedicte ALLIOT
Nominated by Benedicte DE MONTBAZON
Nominated by Jean-Hubert MARTIN
Nominated by Alain FLEISCHER
Prune NOURRY
Nominated by ORLAN
Antonin AMY MENICHETTI
Judith BAUDINET
Clea COUDSY & Eric HERBIN
Caroline DELIEUTRAZ
Louise HERVÉ & Chloé MAILLET
Adrien M & Claire B
NONOTAK
SMITH
Patrick TRESSET
Nominated by Sandra HEGEDUS-MULLIEZ
Nominated by Christian GATTINONI
Nominated by Catherine IKAM
Nominated by Dominique MOULON
Nominated by Genevieve FRAISSE
Nominated by Alexia GUGGEMOS
Nominated by Gilles ALVAREZ
Nominated by Alain FLEISCHER
Nominated by Alain THIBAULT
Théo JANSEN
Nominated by Julio LE PARC
Sylvain COUZINET-JACQUES
Jacques CRESPIN
Félicie D’ESTIENNE D’ORVES
Gun GORDILLO
Pierre GRANGÉ PRADERAS
Pierre LANIAU
Guillaume ROBERT
Yann TOMA
Hee WON LEE
Nominated by Christian GATTINONI
Nominated by Dominique MOULON
Nominated by Gilles ALVAREZ
Nominated by Catherine IKAM
Nominated by Raphaël CUIR
Nominated by Sandra HEGEDUS-MULLIEZ
Nominated by Isabelle GAUDEFROY
Nominated by ORLAN
Nominated by Alain THIBAULT
Tomi NOTSANI
Yun AIYOUNG
Samuel BIANCHINI
France CADET
Pascal HAUDRESSY
Camille MORAVIA
Pia MYRVOLD
Esther SEGAL
Christophe WEBER
YAK
Jeanne SUSPLUGAS
Nicolas AIELLO
Charles DREYFUS
Isabelle GIOVACCHINI
Patrice HAMEL
Lek & Sowat
Catherine NYEKI
Muriel RODOLOSSE
Baptiste ROUX
Pierre DAVID
Audrey COTTIN
Morgane FOUREY
Katrin GATTINGER
Emmanuelle GIBELLO
Emeric LHUISSET
Mehdi MEDACCI
Pierre PETIT
Rero
Frédéric VAESEN
Sébastien VONIER
Bernard LALLEMAND
Anne-Marie DUROU
Christophe AVELLA-BAGUER
Julie BADIN
Tia Calli BORLASE
Stéphanie CHERPIN
Miguel CHEVALIER
Antoine DOROTTE
Olga KISSELEVA
Laurent LE DEUNFF
Isabelle LE MINH
Pascal LIEVRE
Jeanne SUSPLUGAS
Yann TOMA
Olga CHAGAOUTDINOVA
Emmanuel ARAGON
Eric BAUDART
Thibault BRUNET
Michel CAMPEAU
Jean-Marc COMBY
Laura COVACI
Alain DELORME
Robert FLYNT
Guillaume HILLAIRET
Martin LORD
Samir MOUGAS
Amandine PIERNÈ
Yann RABANIER
C. STÈPHAN
Yuan YANWU
Marta JONVILLE
Emeline ABESOOL
Quinie AGUARAS
Cecile BEAU
Françoise BERTERO
Barbara BREITENFELINER
Hsia FEI CHANG
Gulschan GOTHEL
Kuiston HALLE
Bettina HUTSCHEK
Véronique LAMARE
Nadine LE PRINCE
Rustha LUNA POZZI-ESCOT
Caroline MOLUSSON
Pascale RALLION
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Eva L’Hoest (Liège, 1991, Belgique – vit et travaille à Bruxelles ) explore les façons dont toutes les natures d’images mentales, en particulier le souvenir et la réminiscence, trouvent à se re–matérialiser dans une forme technologique. Elle poursuit avant tout l’exploration de la mémoire et de son infime et étrange réalité subsistante. Pièces après pièces, l’artiste s’approprie les technologies de son contemporain pour révéler à la fois leur nature de prothèses d’appréhension du monde et leur potentiel en tant que médium artistique.
Son travail a été récemment présenté à la quinzième Biennale de Lyon, Lyon (France) curaté par le Palais de Tokyo, la Triennale Okayama Art Summit 2019 “IF THE SNAKE” curaté par Pierre Huyghe, Okayama (Japon), « Suspended time, Extended space » Casino Luxembourg (Benelux), « Fluo Noir » (BIP2018, Liege, BE), « WHSS » (Melange, Koln, DE), Mémoires (ADGY Culture Development Co. LtD., Bejing, CH), Trouble Water (Szczecin Museum, Szczecin, PL), « Now Belgium Now» (LLS358, Antwerp, BE), « Chimera : Marcel Berlanger, Djos Janssens et Eva L’Hoest» (Meetfactory, Prague, CZ), « Marres currents #3:Sighseeing » (Maastricht, NL).
Ses films ont été programmés récemment sous la forme d’une performance à la dernière édition du IFFR à Rotterdam, ImagesPassage à Annecy, le MACRo Museum à Rome, les Rencontres Internationales Paris–Berlin en 2018 ainsi que le Visite Film Festival à Anvers.
Mélodie Mousset (*1981, Abu Dhabi, vit à Zurich) utilise son propre corps pour cartographier, indexer et narrer un « soi » qui semble en métamorphose permanente, lui échappant dès qu’elle cherche à en prendre possession. Elle s’intéresse aux processus d’individuation biologiques, techniques, culturels, individuels et collectifs qui forment le corps. Ces questions anthropologiques et philosophiques prennent forme dans des vidéos, sculptures, installations, performances ou de la réalité virtuelle.
Dans le film Intra Aura Mélodie Mousset entreprend une recherche intense et de longue durée pour approfondir cet intérêt pour le corps, son intériorité phsychique et organique. Elle s’approprie des technologies de visualisation médicales (IRM, impression 3D), les met en rapport avec des rites chamaniques des « curanderos » Mazatèques qu’elle rencontre au cours d’un voyage au Mexique et les combine avec un travail plastique et filmographique.
Avec HanaHana, Mélodie Mousset prolonge cet intérêt pour une narration onirique, une curiosité pour la perméabilité des limites corporelles et un détournement artistique des technologies de pointe. En empruntant la forme du jeu interactif et collaboratif, cette œuvre de réalité virtuelle constitue un environnement fantastique immersif. Chacun.e peut générer des formes et laisser des traces de son passage dans ce désert habité par des sculptures archaïques où fleurissent des mains humaines de toutes tailles et couleurs. Les joueuses et joueurs peuvent se téléporter et multiplier leurs corps à l’extérieur d’eux mêmes et, en version connectée, interagir avec des joueurs qui se trouvent à d’autres endroits. L’espace d’exposition devient ainsi un espace partagé, à la frontière de l’intime et du public, virtuel tout autant que réel.
La combinaison de la musique envoûtante avec l’audio interactif, généré en temps réel par les activités et gestes des joueuses et des joueurs, est également une composante essentielle de cet environnement multi-sensoriel. Dernièrement, Mélodie Mousset fouille particulièrement l’aspect interactif et musical de la réalité virtuelle et cherche à développer un nouveau langage de programmation et d’expérience musicale.
La pratique de Mélodie Mousset s’inscrit profondément dans l’expérience d’un monde contemporain déroutant, défini par ce contraste entre le numérique et le corporel. Avec ses œuvres nous sommes amenés à nous questionner comment se positionnent, dans cet environnement de plus en plus dirigé par les technologies numériques, les corps humains physiques, réels, opaques, vivants, remplis d’organes, porteurs d’une intériorité mentale et psychique, avec des recoins riches d’imagination. Comme le dit l’écrivain et vidéaste américaine Chris Kraus : « Mousset’s associative process is so rich. She fully believes in her own imagination and the logical or alogical digressions that shape an inner life. » (424 mots)
– Claire Hoffmann
Justine Emard (née en 1987) explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie.En associant les différents médiums de l’image – photographie, vidéo, réalité virtuelle et performance -, elle situe son travail dans un flux entre la robotique, les neurosciences, la vie organique et
l’intelligence artificielle.
De la création d’un dialogue entre un robot androïde et une psychologue (Erika, film de recherche,2016), à la matérialisation de rêves en impressions 3D (Dance Me Deep, 2020), en passant par une performance avec un moine bouddhiste (Heavy Requiem, 2019), ses œuvres tissent de nouveaux récits, issus d’interactions humains-machines et de l’incarnation de données. Dans Co(AI)xistence (2017), elle met en scène une première rencontre entre deux formes de vies différentes : un danseur/acteur, Mirai Moriyama, et le robot Alter, animé par une forme de vie primitive basée sur un système neuronal, une intelligence artificielle (IA) programmée par le laboratoire de Takashi Ikegami (Université de Tokyo), dont l’incarnation humanoïde a été créée par le laboratoire de Hiroshi Ishiguro (Université d’Osaka).
Grâce à un système d’apprentissage profond, l’IA apprend de l’humain, comme l’humain apprend de la machine, pour tenter de définir de nouvelles perspectives de coexistence. Une esquisse des possibilités du futur apparaît dans Soul Shift (2019) et Symbiotic Rituals (2019), lorsque différentes générations de robots commencent à se reconnaître. Leur apparence minimale autorise une projection émotionnelle, en ouvrant un espace pour l’imagination. Le Japon, que l’artiste a découvert en 2012 et où elle continue de se rendre régulièrement, a sensiblement marqué son travail. Au cours de ses multiples séjours, elle a exploré les connexions entre sa pratique des nouveaux médias et la philosophie japonaise ; en particulier le shintoïsme, qui confère un caractère sacré à la nature. Cette pensée animiste, encore vivace à l’époque des technologies connectées, affleure dans Exovisions (2017), une installation composée de pierres, de bois pétrifiés, d’argile prise dans la roche et d’une application de réalité augmentée. Depuis 2016, elle élabore sa série photographique La Naissance des Robots (2016-2020), dans la perspective anthropologique de l’évolution humaine, entre archéologie du futur et robotique androïde. Depuis 2011, elle montre son travail lors d’expositions personnelles en France, Corée du Sud, Japon, Canada, Colombie, Suède et Italie. Elle participe également à des expositions collectives : 7ème Biennale internationale d’Art Contemporain de Moscou, NRW Forum (Düsseldorf), National Museum of Singapore (Singapour), Moscow Museum of Modern Art (Moscou), Institut Itaú Cultural (São Paulo), Cinémathèque Québécoise (Montréal), Irish Museum of Modern Art (Dublin), Mori Art Museum (Tokyo), Barbican Center (Londres).