Article 1 :
Le Groupe Passerelle, association loi 1901, inscrite au répertoire SIREN sous le numéro 424 946 820, sise 10 Quai des Chartrons à Bordeaux (33000), organise 3 prix d’art contemporain du 7 novembre 2023 au 1er juin 2024 (inclus).
PRIX n°1 « PRIX OPLINEPRIZE 2022 » Dit LE PRIX DU PUBLIC
Article 2 :
Le « PRIX OPLINEPRIZE 2022 » du public est annoncé et accessible sur le site
https://oplineprize.com (le « Site »).
Les votes sont ouverts à toute personne physique majeure à l’exclusion des membres du Groupe Passerelle du 1er octobre au 13 novembre.
La participation aux votes implique l’acceptation pleine et entière du présent règlement par les Artistes et les votants. La participation des votants est limitée à un vote par adresse email valide. La participation des Artistes et des votants devra être loyale et conforme au présent règlement.
Il est rigoureusement interdit, par quelque procédé que ce soit, de modifier le Site ou d’altérer le bon déroulement du « PRIX OPLINEPRIZE 2022 »
Article 3 :
Le PRIX du public se décompose en trois phases :
– 1ère Phase : l’inscription
Pour participer au « PRIX OPLINEPRIZE 2024 », chaque votant internaute devra accéder au Site et valider son vote en indiquant son adresse mail. Il deviendra ainsi un « votant ».
OU s’inscrire sur la plateforme de vote facebook
– 2ème Phase : le vote pour l’artiste préféré
Chaque internaute votant pourra alors voter pour son artiste préféré parmi les artistes proposés sur le Site (les « Artistes »). A l’issue des votes, l’artiste ayant obtenu le plus de votes sera déclaré « Artiste Lauréat » du « PRIX OPLINEPRIZE 2022 du public »
Article 4 :
Le décompte et la désignation de l’Artiste Lauréat du prix du public sur internet seront effectués le 01 juin 2024 à 0h.
Article 5 :
Groupe Passerelle, association inscrite au répertoire SIREN sous le numéro 424 946 820, sise 10 Quai des Chartrons à Bordeaux (33000), organise pendant la même période soit du 7 novembre 2023 au 1er juin 2024 deux consultations : le « PRIX DES NOUVEAUX MÉDIAS » et le « PRIX DES CURATEURS 2024 »
– PRIX n°2 « PRIX DES NOUVEAUX MÉDIAS »
Ce prix concerne les 11 artistes nominés pour le PRIX « OPLINEPRIZE 2024 » il sollicite les suffrages des 10 jurys faisant partie du Jury des nouveaux médias de la manifestation « OPLINEPRIZE 2024 ».
– PRIX n° 3 « PRIX DES CURATEURS 2024»
Ce prix concerne les 11 artistes nominés pour le PRIX « OPLINEPRIZE 2024 » il sollicite les
suffrages des 11 curateurs ayant proposé les 11 artistes en lice pour le « PRIX OPLINEPRIZE 2024 » en dehors de celui qu’ils ont proposés.
Article 6:
Les suffrages des prix 1, 2 et 3 seront recueillis par le Groupe Passerelle qui en assurera la communication des résultats.
Les artistes lauréats des 3 prix seront révélés lors de la remise des prix qui sera effectuée le 1er juin 2024.
Article 7 :
Les noms des Curateurs, des Artistes, des jury Nouveaux médias, des Artistes Lauréats, seront publiés sur le Site https://oplineprize.com/ pendant 1 an à compter de la fin de la manifestation, ce qu’ils acceptent par avance.
Les curateurs, les artistes, les jury et les artistes nominés autorisent, par le présent règlement, les organisateurs des PRIX à publier leur nom, leurs images, et les vidéos spécialement réalisés pour OPLINEPRIZE.
Et à les utiliser gratuitement, sur quelque support que ce soit, et notamment sur tous les documents commerciaux ou promotionnels papier ou électroniques (flyers, tracts, affiches, emails, insertion sur un site internet, affichage sur mobiliers urbains ou affichage autorisé chez des commerçants) relatifs au « PRIX OPLINEPRIZE 2024 », en France et à l’international pendant une période d’un an à compter de la clôture de la manifestation soit le 1er juin 2024.
Les Artistes autorisent, par le présent règlement, les organisateurs du Jeu à reproduire, représenter et publier, gratuitement, sur quelque support que ce soit, et notamment sur le Site et sur tous les documents commerciaux ou promotionnels relatifs au « PRIX OPLINEPRIZE 2024 » les différentes œuvres présentées par les Artistes dans le cadre des PRIX, pendant une période d’un an à compter du 07 novembre 2024, sans que cette publication ou cette utilisation ne puisse ouvrir droit à une quelconque compensation financière.
Article 8 :
Les organisateurs se réservent le droit d’écourter, de prolonger, de modifier ou d’annuler le « PRIX OPLINEPRIZE 2024 » ou de modifier le présent règlement. Leur responsabilité ne saurait être engagée si quelques cas fortuits ou de force majeure imposaient quelque modification que ce soit au « PRIX OPLINE PRIZE 2024 ». Les organisateurs se réservent la possibilité d’exercer toutes poursuites en cas de falsification(s) caractérisée(s).
Article 9:
Le Groupe Passerelle est dégagé de toute responsabilité en cas de dysfonctionnement technique du Site et/ou des systèmes informatiques mis en place. De la même manière, la responsabilité du Groupe Passerelle ne saurait être engagée, pour quelque motif que ce soit, en raison des œuvres présentées par les Artistes sur le Site.
Article 10 :
Les informations sur les Joueurs, recueillies par les organisateurs à l’occasion du Jeu, ne feront l’objet de communication à des tiers que pour satisfaire strictement aux obligations légales et réglementaires. Elles pourront donner lieu à l’exercice du droit d’accès, de modification, de rectification ou de suppression, dans les conditions prévues par la loi N° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.
Article 11 :
Les frais éventuels de participation au prix générés par les coûts de connexion Internet sont à la charge exclusive des Joueurs et ne pourront être remboursés par la société organisatrice.
Article 12 :
Le présent règlement est déposé chez Maître Barbara SIGARI, huissier de justice à Bordeaux, 25 rue porte Dijeaux, BP 20611, 33006 Bordeaux CEDEX.
Article 13 :
Le PRIX et l’interprétation du présent règlement sont soumis au droit français.
Philippe BERNARD, président du GROUPE PASSERELLE
Copyright © 2024 OPLINEPRIZE
Eva L’Hoest (Liège, 1991, Belgique – vit et travaille à Bruxelles ) explore les façons dont toutes les natures d’images mentales, en particulier le souvenir et la réminiscence, trouvent à se re–matérialiser dans une forme technologique. Elle poursuit avant tout l’exploration de la mémoire et de son infime et étrange réalité subsistante. Pièces après pièces, l’artiste s’approprie les technologies de son contemporain pour révéler à la fois leur nature de prothèses d’appréhension du monde et leur potentiel en tant que médium artistique.
Son travail a été récemment présenté à la quinzième Biennale de Lyon, Lyon (France) curaté par le Palais de Tokyo, la Triennale Okayama Art Summit 2019 “IF THE SNAKE” curaté par Pierre Huyghe, Okayama (Japon), « Suspended time, Extended space » Casino Luxembourg (Benelux), « Fluo Noir » (BIP2018, Liege, BE), « WHSS » (Melange, Koln, DE), Mémoires (ADGY Culture Development Co. LtD., Bejing, CH), Trouble Water (Szczecin Museum, Szczecin, PL), « Now Belgium Now» (LLS358, Antwerp, BE), « Chimera : Marcel Berlanger, Djos Janssens et Eva L’Hoest» (Meetfactory, Prague, CZ), « Marres currents #3:Sighseeing » (Maastricht, NL).
Ses films ont été programmés récemment sous la forme d’une performance à la dernière édition du IFFR à Rotterdam, ImagesPassage à Annecy, le MACRo Museum à Rome, les Rencontres Internationales Paris–Berlin en 2018 ainsi que le Visite Film Festival à Anvers.
Mélodie Mousset (*1981, Abu Dhabi, vit à Zurich) utilise son propre corps pour cartographier, indexer et narrer un « soi » qui semble en métamorphose permanente, lui échappant dès qu’elle cherche à en prendre possession. Elle s’intéresse aux processus d’individuation biologiques, techniques, culturels, individuels et collectifs qui forment le corps. Ces questions anthropologiques et philosophiques prennent forme dans des vidéos, sculptures, installations, performances ou de la réalité virtuelle.
Dans le film Intra Aura Mélodie Mousset entreprend une recherche intense et de longue durée pour approfondir cet intérêt pour le corps, son intériorité phsychique et organique. Elle s’approprie des technologies de visualisation médicales (IRM, impression 3D), les met en rapport avec des rites chamaniques des « curanderos » Mazatèques qu’elle rencontre au cours d’un voyage au Mexique et les combine avec un travail plastique et filmographique.
Avec HanaHana, Mélodie Mousset prolonge cet intérêt pour une narration onirique, une curiosité pour la perméabilité des limites corporelles et un détournement artistique des technologies de pointe. En empruntant la forme du jeu interactif et collaboratif, cette œuvre de réalité virtuelle constitue un environnement fantastique immersif. Chacun.e peut générer des formes et laisser des traces de son passage dans ce désert habité par des sculptures archaïques où fleurissent des mains humaines de toutes tailles et couleurs. Les joueuses et joueurs peuvent se téléporter et multiplier leurs corps à l’extérieur d’eux mêmes et, en version connectée, interagir avec des joueurs qui se trouvent à d’autres endroits. L’espace d’exposition devient ainsi un espace partagé, à la frontière de l’intime et du public, virtuel tout autant que réel.
La combinaison de la musique envoûtante avec l’audio interactif, généré en temps réel par les activités et gestes des joueuses et des joueurs, est également une composante essentielle de cet environnement multi-sensoriel. Dernièrement, Mélodie Mousset fouille particulièrement l’aspect interactif et musical de la réalité virtuelle et cherche à développer un nouveau langage de programmation et d’expérience musicale.
La pratique de Mélodie Mousset s’inscrit profondément dans l’expérience d’un monde contemporain déroutant, défini par ce contraste entre le numérique et le corporel. Avec ses œuvres nous sommes amenés à nous questionner comment se positionnent, dans cet environnement de plus en plus dirigé par les technologies numériques, les corps humains physiques, réels, opaques, vivants, remplis d’organes, porteurs d’une intériorité mentale et psychique, avec des recoins riches d’imagination. Comme le dit l’écrivain et vidéaste américaine Chris Kraus : « Mousset’s associative process is so rich. She fully believes in her own imagination and the logical or alogical digressions that shape an inner life. » (424 mots)
– Claire Hoffmann
Justine Emard (née en 1987) explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie.En associant les différents médiums de l’image – photographie, vidéo, réalité virtuelle et performance -, elle situe son travail dans un flux entre la robotique, les neurosciences, la vie organique et
l’intelligence artificielle.
De la création d’un dialogue entre un robot androïde et une psychologue (Erika, film de recherche,2016), à la matérialisation de rêves en impressions 3D (Dance Me Deep, 2020), en passant par une performance avec un moine bouddhiste (Heavy Requiem, 2019), ses œuvres tissent de nouveaux récits, issus d’interactions humains-machines et de l’incarnation de données. Dans Co(AI)xistence (2017), elle met en scène une première rencontre entre deux formes de vies différentes : un danseur/acteur, Mirai Moriyama, et le robot Alter, animé par une forme de vie primitive basée sur un système neuronal, une intelligence artificielle (IA) programmée par le laboratoire de Takashi Ikegami (Université de Tokyo), dont l’incarnation humanoïde a été créée par le laboratoire de Hiroshi Ishiguro (Université d’Osaka).
Grâce à un système d’apprentissage profond, l’IA apprend de l’humain, comme l’humain apprend de la machine, pour tenter de définir de nouvelles perspectives de coexistence. Une esquisse des possibilités du futur apparaît dans Soul Shift (2019) et Symbiotic Rituals (2019), lorsque différentes générations de robots commencent à se reconnaître. Leur apparence minimale autorise une projection émotionnelle, en ouvrant un espace pour l’imagination. Le Japon, que l’artiste a découvert en 2012 et où elle continue de se rendre régulièrement, a sensiblement marqué son travail. Au cours de ses multiples séjours, elle a exploré les connexions entre sa pratique des nouveaux médias et la philosophie japonaise ; en particulier le shintoïsme, qui confère un caractère sacré à la nature. Cette pensée animiste, encore vivace à l’époque des technologies connectées, affleure dans Exovisions (2017), une installation composée de pierres, de bois pétrifiés, d’argile prise dans la roche et d’une application de réalité augmentée. Depuis 2016, elle élabore sa série photographique La Naissance des Robots (2016-2020), dans la perspective anthropologique de l’évolution humaine, entre archéologie du futur et robotique androïde. Depuis 2011, elle montre son travail lors d’expositions personnelles en France, Corée du Sud, Japon, Canada, Colombie, Suède et Italie. Elle participe également à des expositions collectives : 7ème Biennale internationale d’Art Contemporain de Moscou, NRW Forum (Düsseldorf), National Museum of Singapore (Singapour), Moscow Museum of Modern Art (Moscou), Institut Itaú Cultural (São Paulo), Cinémathèque Québécoise (Montréal), Irish Museum of Modern Art (Dublin), Mori Art Museum (Tokyo), Barbican Center (Londres).