Diplômé du Fresnoy et des Beaux-Arts de Paris, Pierre Pauze a été Lauréat des prix Artagon, prix Agnes B, du prix ADAGP révélation art numérique art vidéo, et récemment du prix du Département des Hauts-de-Seine au Salon de Montrouge. Actuellement résident à Poush Manifesto, il fut auparavant résident au programme européen the Spur et à la Cité internationale des arts à Paris. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions en France et dans le monde, comme à la Monnaie de Paris, La Villette, au Musée Es Baluard de Palma à Majorque ou au K Museum of Contemporary Art de Séoul ou à l’exposition “Futures of Love” des Magasins généraux.
Les films de Pierre Pauze ont été diffusés dans des festivals et à la télévision, en France et à l’étranger. Il a réalisé le projet de film et d’installation Mass en duo avec l’artiste June Balthazard, lequel à été montré dans plusieurs biennales dont la 12e Biennale de Taipei, la biennale d’art numérique de Pékin et la biennale de Chengdu en Chine. L’œuvre à récemment été présentée à Luma Arles durant les Luma days et au Centre Pompidou à Metz.
Pierre PAUZE investit également le territoire du web3 à travers la création d’une plateforme de production autonome et décentralisée (DAO) sur la blockchain.
Pierre Pauze est un artiste et cinéaste français. Né en 1990, il vit et travaille à Paris.
Sa pratique évolue autant dans le domaine de l’art contemporain, du cinéma que des arts numériques.
Depuis plusieurs années, il explore des thèmes liés aux mutations engendrées par les nouvelles technologies, notamment sur les nouveaux modes de représentation, de communication (mèmes) et les mythologies qui en découlent.


Pour cela, il collabore régulièrement avec des scientifiques (CERN, CNRS), des acteurs de la vie techno-économique (développeurs, ingénieurs) ou des praticiens de diverses coutumes traditionnelles ou de néo-cultes.
Il conçoit l’espace de ces collaborations et recherches comme un médium en soi, et tente d’en révéler les perspectives esthétiques par le biais d’installations multimédia, de films d’anticipation, de dispositifs scénographiques immersifs ou de performances.
En effet, l’extrême contemporanéité de ses installations et vidéos donne aussi une image trompeuse de notre époque.
Il soulève les codes et les modes de communication d’une société mutante, basculant dans des réalités de plus en plus virtuelles, symptômes de la quête de spiritualité qui la sous-tend, qui s’assèche dans sa sécularisation, mais se nourrit des formes de sa dématérialisation.
Pierre Pauze exhume ainsi la dimension mystique de ce qui, à première vue, est désincarné, il suscite les désirs de transcendance là où on ne les attend pas forcément.


Il invoque de multiples réalités et influences dans ses récits, construisant un univers où le sublime et le grotesque s’entremêlent sans hiérarchie : sciences, pseudo-sciences, croyances, mythologies, science-fiction, théories du complot, jeux vidéo, références aux cultures populaires, internet et underground, image pauvre et photographie impeccable.
Il en résulte des œuvres flottantes, saisissantes, traitant du monde actuel dans toutes ses contradictions et sa complexité, qui accumulent et superposent les niveaux de lecture. Ensemble, elles composent une projection dystopique et néo-romantique d’un genre nouveau, à la fois inquiétante et contemplative.