
Vidya-Kelie Juganaikloo est une artiste Franco-Mauricienne, née en France, vivant et travaillant à Paris.
Issue d’une double culture, ses origines indiennes lui insuffle la possibilité d’une vision d’un univers connecté. Parallèlement, les promesses du numérique surfant sur des concepts assez proches, Vidya-Kelie n’hésite pas à utiliser des ressources développées pour l’émancipation de l’espace digital comme outils, matières ou médias pour servir son propos.
Par le biais d’expériences transmédias parfois interactives, parfois contemplatives, l’artiste évoque la puissance des corps, leurs interconnections, leurs capacités d’émission et de réception dans une dimension biologique, sociale ou physique. En confondant les échelles de temps ou d’espace, elle poursuit son travail dans lequel elle met en parallèle ce qui nous dépasse et ce que nous tentons de contrôler.
L’artiste questionne également la place que l’on confère au «Processus» avant l’«Objectif». En empruntant des clefs issues de la philosophie appliquée, de l’écoféminisme ou encore de la linguistique, elle s’engage dans sa valorisation et sa transmission.
«La rapidité des calculs qu’une machine est capable de traiter en 1 seconde nous amène à considère la notion de «temps réel» comme une temporalité à part entière faisant évoluer les paradigmes de la représentation du processus qui, avant d’avoir trouvé une place, se retrouve coincé entre 0 et 1»
Après l’Ecole des Beaux-Arts d’Angers, elle se forme au design graphique et au code afin de pouvoir réaliser ses propres travaux digitaux.
Vidya-Kelie commence à exposer ses travaux de peintre où elle exploite l’abstraction des corps transformés par leurs émotions. Puis elle développe un style graphique proche de l’abstraction se basant sur la figuration de celle ressent.
Elle intègre la galerie Ellia où elle expose ses premiers solo show de dessin en 2016.
Elle expose sent.vidyakelie.com en ligne à AreByte Londres pour une exposition collective ainsi qu’a CADAF, intégrant le catalogue du HARDDISKMUSEUM.
Elle est membre du collectif KIND OF KIN, groupe de réflexion autour de l’anthropocène et l’écoféminisme qui obtient plu- sieurs résidences FRAC entre le Metaxu, Toulon et LE LIEU DE L’AUTRE, Arceuil. Vidya-Kelie développera son projet autour des aimants ainsi qu’UTERO INFERNALIS, un projet inspiré de la fiction de Louis Bec.
Elle intègre en 2021 un nouveau collectif de femmes nommé BAUBO, projet soutenu par la DRAC Occitanie où elle déve- loppe un sujet sur l’écoféminisme appliquée avec des outils digitaux ; Une application en réalité augmenté faisant appa- raitre des photons et une vidéo transformant les épisodes de rencontre qui se sont naturellement déroulés sur place comme des pièces à part entière.
Elle intègre le catalogue de la Galerie Natalia Bento où elle est la première artiste digitale en 2022 avec sa pièce SUNPATH, trajectoires de soleil digitaux.