édition 2025
Découvrez ci-dessous le jury nouveaux médias de cette édition 2025 !
Historienne de l’art, spécialiste de l’art italien de la fin du XVIe siècle. Commissaire d’exposition indépendant pour différentes institutions dont le Domaine départemental du Château d’Avignon (en 2011). Successivement Conservateur à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, à la Collection Lambert du Musée d’art contemporain à Avignon, Directrice du MIAM, Musée international des arts modestes, à Sète et Directrice du Pôle des arts visuels de Lauris, Vaucluse.Il fait partie des « 100 personnalités constituant la Relève » sélectionnées par Les Echos en 2016. Il a reçu le grand Prix 2018 du « Forum Changer d’Ère » à la Cité des Sciences et de l’Industrie. Il est Chevalier des Arts et des Lettres.
Evelyne Deret a consacré une grande partie de sa carrière à la gestion des Relations Humaines en entreprise et à la professionnalisation des acteurs de la formation, en enseignant notamment à l’université Paris Dauphine.
Volontaire et engagée, elle s’est tout particulièrement impliquée au sein de plusieurs instances européennes et internationales pour promouvoir la formation et l’apprentissage tout au long de la vie.
Depuis 1987, elle a exercé la profession de psychothérapeute, pour les adultes et pour les enfants, tout en poursuivant sa mission de formation notamment auprès des personnels dédiés à la petite enfance.
Après un Master Recherche en Histoire de l’Art à La Sorbonne
Paris 1, Marie-Odile a passé quelques années à travailler dans
le marché de l’art. Parallèlement, elle a développé un compte
Instagram puis TikTok @imagine_moi pour y partager ses visites et des clés de lecture en Art afin de donner envie à sa communauté d’aller voir des expositions. Cette expérience l’a menée à aujourd’hui être consultante en Stratégie Social Media et Créatrice de contenus culturels. Depuis 2019, elle a débuté une collection d’œuvres d’art physiques et une collection d’œuvres digitales grâce aux NFT.
Valérie Hasson-Benillouche a fondé la Galerie Charlot en 2010 avec l’objectif de promouvoir les pratiques innovantes de l’art contemporain. Sensible aux expérimentations artistiques, la Galerie Charlot explore les liens entre l’art, la technologie et les sciences.
Avec son approche avant-gardiste, Valérie Hasson-Benillouche a créé un espace dédié à l’art contemporain, où son expertise en art numérique rassemble artistes, collectionneurs et scientifiques. Le calendrier de la Galerie Charlot est rythmé par des conférences et des performances sur l’art numérique et son rôle dans l’art contemporain. La galerie présente des artistes émergents, de mi-carrière et établis.
Daniel Kapelian cultive sa créativité électeique pour initier des projets au croisement des disciplines et des formes transversales. Il active un large réseau international de ressources, de collaborateurs et de partenaires. Depuis qu’il a commencé à s’associer à OMA Space en 2018, il a ouvert de nouvelles directions à explorer, de l’artisanat à l’art et à la technologie mélangeant des techniques primitives avec des outils numériques. En 2019, OMA Space a remporté la Google Art Residency pour produire la première installation immersive du studio au Mobilier National à Paris.
Fanny est une conseillère et curatrice en art numérique d’origine française basée à New York avec 14 ans d’expérience dans l’art, la technologie et la finance. Ancienne d’artnet et de Christie’s, elle
fonde en 2018 LAL ART Advisory pour accompagner artistes, collectionneurs et institutions qui veulent se lancer dans l’aventure des NFTs. Elle prend part à des initiatives de soutien pour l’écosystème de l’art crypto, notamment GreenNFT, WAC Fellowship (Web3 for Arts and Culture), et Blockchain Art Directory (BAD 2.0). Elle écrit régulièrement sur le sujet, intervient lors de conférences à travers le monde et enseigne au Sotheby’s Institute of Art de New York.
Sophie Lanoë dirige ëmisphères, l’incubateur de projets culturels.
Elle accompagne les professionnels de l’art dans leur stratégie et anime un écosystème culturel. Elle transmet son expertise à travers différentes conférences et formations dans des grandes écoles et différentes institutions.
Auteure du « guide annuel des prix de l’Art Contemporain. Un prix ça n’a pas de prix! » et « NFT: UNE MINE D’OR les acteurs, saison 1 ».
Co-auteur avec Sophie Lanoë de «NFT Mine d’or Acteurs du Crypto-Art Saison 1», a été Grand reporter de France 2 et auparavant présentateur des journaux de RFM. Il intervient à l’ENA sur l’Art de l’interview. Co-fondateur de LearningLabNFT.
Emmanuel Mahé, chercheur en sciences humaines de l’EnsAD, se spécialise dans l’étude des nouveaux usages des technologies de l’information et de la communication, en se concentrant particulièrement sur les domaines du design exploratoire et des arts numériques.
Depuis une décennie, il s’investit dans diverses activités axées sur les interactions entre les mondes de l’art et des sciences.
Martin Robain, architecte et fondateur d’Architecturestudio en 1973, défend le concept d’« architecture de groupe ». Son agence est à l’origine de grands projets tels que le Parlement européen, le grand auditorium de la Maison de la Radio et la restructuration du campus de Jussieu. Fondateur de l’AFEX (Architectes français à l’export), de l’APO (Académie de la première œuvre) et du Syndicat de l’architecture, il a présidé l’Académie d’Architecture en 2019. Martin Robain a également enseigné en France et en Afrique de l’Ouest.
Janine Sarbu est une artiste spécialisée en abstraction géométrique, art optique et lumino-cinétique.
Elle est fondatrice de Metahaus, un studio créatif digital basé à Shanghai, qui crée des expériences entre le virtuel et la réalitéSon travail explore les interactions entre formes, couleurs et lumières, contribuant à l’innovation dans l’art contemporain.
Artiste audio et compositeur dont les pièces ont été présentées dans divers pays européens, au Japon, à Taïwan et en Corée du Sud, au Brésil, aux États-Unis et au Canada. Alain Thibault est actuellement directeur artistique d’Elektra, un festival dédié aux arts numériques, présenté annuellement à Montréal depuis 1999. Il est également directeur et commissaire de la BIAN, Biennale internationale d’art numérique, qu’il a fondée en 2012. Son exposition Physical/ité fut présentée au Musée d’art contemporain de Montréal en mai 2014.
Mathieu Vabre est un des fondateurs et directeur de Seconde Nature, association reconnue pour son engagement précurseur dans la création artistique contemporaine à l’ère numérique.
Aujourd’hui, co-directeur de Seconde Nature et Zinc, et spécialiste des relations entre arts contemporains et technologies, il assure la direction artistique de la Biennale CHRONIQUES. Commissaire d’exposition et producteur délégué, il a travaillé sur de nombreuses expositions et programmations internationales.
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Eva L’Hoest (Liège, 1991, Belgique – vit et travaille à Bruxelles ) explore les façons dont toutes les natures d’images mentales, en particulier le souvenir et la réminiscence, trouvent à se re–matérialiser dans une forme technologique. Elle poursuit avant tout l’exploration de la mémoire et de son infime et étrange réalité subsistante. Pièces après pièces, l’artiste s’approprie les technologies de son contemporain pour révéler à la fois leur nature de prothèses d’appréhension du monde et leur potentiel en tant que médium artistique.
Son travail a été récemment présenté à la quinzième Biennale de Lyon, Lyon (France) curaté par le Palais de Tokyo, la Triennale Okayama Art Summit 2019 “IF THE SNAKE” curaté par Pierre Huyghe, Okayama (Japon), « Suspended time, Extended space » Casino Luxembourg (Benelux), « Fluo Noir » (BIP2018, Liege, BE), « WHSS » (Melange, Koln, DE), Mémoires (ADGY Culture Development Co. LtD., Bejing, CH), Trouble Water (Szczecin Museum, Szczecin, PL), « Now Belgium Now» (LLS358, Antwerp, BE), « Chimera : Marcel Berlanger, Djos Janssens et Eva L’Hoest» (Meetfactory, Prague, CZ), « Marres currents #3:Sighseeing » (Maastricht, NL).
Ses films ont été programmés récemment sous la forme d’une performance à la dernière édition du IFFR à Rotterdam, ImagesPassage à Annecy, le MACRo Museum à Rome, les Rencontres Internationales Paris–Berlin en 2018 ainsi que le Visite Film Festival à Anvers.
Mélodie Mousset (*1981, Abu Dhabi, vit à Zurich) utilise son propre corps pour cartographier, indexer et narrer un « soi » qui semble en métamorphose permanente, lui échappant dès qu’elle cherche à en prendre possession. Elle s’intéresse aux processus d’individuation biologiques, techniques, culturels, individuels et collectifs qui forment le corps. Ces questions anthropologiques et philosophiques prennent forme dans des vidéos, sculptures, installations, performances ou de la réalité virtuelle.
Dans le film Intra Aura Mélodie Mousset entreprend une recherche intense et de longue durée pour approfondir cet intérêt pour le corps, son intériorité phsychique et organique. Elle s’approprie des technologies de visualisation médicales (IRM, impression 3D), les met en rapport avec des rites chamaniques des « curanderos » Mazatèques qu’elle rencontre au cours d’un voyage au Mexique et les combine avec un travail plastique et filmographique.
Avec HanaHana, Mélodie Mousset prolonge cet intérêt pour une narration onirique, une curiosité pour la perméabilité des limites corporelles et un détournement artistique des technologies de pointe. En empruntant la forme du jeu interactif et collaboratif, cette œuvre de réalité virtuelle constitue un environnement fantastique immersif. Chacun.e peut générer des formes et laisser des traces de son passage dans ce désert habité par des sculptures archaïques où fleurissent des mains humaines de toutes tailles et couleurs. Les joueuses et joueurs peuvent se téléporter et multiplier leurs corps à l’extérieur d’eux mêmes et, en version connectée, interagir avec des joueurs qui se trouvent à d’autres endroits. L’espace d’exposition devient ainsi un espace partagé, à la frontière de l’intime et du public, virtuel tout autant que réel.
La combinaison de la musique envoûtante avec l’audio interactif, généré en temps réel par les activités et gestes des joueuses et des joueurs, est également une composante essentielle de cet environnement multi-sensoriel. Dernièrement, Mélodie Mousset fouille particulièrement l’aspect interactif et musical de la réalité virtuelle et cherche à développer un nouveau langage de programmation et d’expérience musicale.
La pratique de Mélodie Mousset s’inscrit profondément dans l’expérience d’un monde contemporain déroutant, défini par ce contraste entre le numérique et le corporel. Avec ses œuvres nous sommes amenés à nous questionner comment se positionnent, dans cet environnement de plus en plus dirigé par les technologies numériques, les corps humains physiques, réels, opaques, vivants, remplis d’organes, porteurs d’une intériorité mentale et psychique, avec des recoins riches d’imagination. Comme le dit l’écrivain et vidéaste américaine Chris Kraus : « Mousset’s associative process is so rich. She fully believes in her own imagination and the logical or alogical digressions that shape an inner life. » (424 mots)
– Claire Hoffmann
Justine Emard (née en 1987) explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie.En associant les différents médiums de l’image – photographie, vidéo, réalité virtuelle et performance -, elle situe son travail dans un flux entre la robotique, les neurosciences, la vie organique et
l’intelligence artificielle.
De la création d’un dialogue entre un robot androïde et une psychologue (Erika, film de recherche,2016), à la matérialisation de rêves en impressions 3D (Dance Me Deep, 2020), en passant par une performance avec un moine bouddhiste (Heavy Requiem, 2019), ses œuvres tissent de nouveaux récits, issus d’interactions humains-machines et de l’incarnation de données. Dans Co(AI)xistence (2017), elle met en scène une première rencontre entre deux formes de vies différentes : un danseur/acteur, Mirai Moriyama, et le robot Alter, animé par une forme de vie primitive basée sur un système neuronal, une intelligence artificielle (IA) programmée par le laboratoire de Takashi Ikegami (Université de Tokyo), dont l’incarnation humanoïde a été créée par le laboratoire de Hiroshi Ishiguro (Université d’Osaka).
Grâce à un système d’apprentissage profond, l’IA apprend de l’humain, comme l’humain apprend de la machine, pour tenter de définir de nouvelles perspectives de coexistence. Une esquisse des possibilités du futur apparaît dans Soul Shift (2019) et Symbiotic Rituals (2019), lorsque différentes générations de robots commencent à se reconnaître. Leur apparence minimale autorise une projection émotionnelle, en ouvrant un espace pour l’imagination. Le Japon, que l’artiste a découvert en 2012 et où elle continue de se rendre régulièrement, a sensiblement marqué son travail. Au cours de ses multiples séjours, elle a exploré les connexions entre sa pratique des nouveaux médias et la philosophie japonaise ; en particulier le shintoïsme, qui confère un caractère sacré à la nature. Cette pensée animiste, encore vivace à l’époque des technologies connectées, affleure dans Exovisions (2017), une installation composée de pierres, de bois pétrifiés, d’argile prise dans la roche et d’une application de réalité augmentée. Depuis 2016, elle élabore sa série photographique La Naissance des Robots (2016-2020), dans la perspective anthropologique de l’évolution humaine, entre archéologie du futur et robotique androïde. Depuis 2011, elle montre son travail lors d’expositions personnelles en France, Corée du Sud, Japon, Canada, Colombie, Suède et Italie. Elle participe également à des expositions collectives : 7ème Biennale internationale d’Art Contemporain de Moscou, NRW Forum (Düsseldorf), National Museum of Singapore (Singapour), Moscow Museum of Modern Art (Moscou), Institut Itaú Cultural (São Paulo), Cinémathèque Québécoise (Montréal), Irish Museum of Modern Art (Dublin), Mori Art Museum (Tokyo), Barbican Center (Londres).