a propos
Hermine Bourdin est une sculptrice dont le travail établit un lien entre l’ancien et le contemporain, s’inspirant des périodes paléolithique et néolithique. Elle travaille avec des matériaux tels que l’argile, la pierre, le bronze, ainsi que des supports numériques, créant à la fois des sculptures physiques et digitales. Un thème récurrent dans sa pratique est la création de sculptures vivantes, souvent animées à travers des performances.
Sa récente exposition personnelle, AXIS MUNDI, présentée à la Galerie Julie Caredda, explore le symbolisme et les aspects spirituels des civilisations anciennes dévouées aux déesses.
Inspirée par des figurines féminines préhistoriques et ses voyages à Malte et en Crète, ses œuvres abordent la spiritualité, la féminité et l’existence à travers divers supports, tels que des dessins, sculptures, photographies et vidéos. Dans des performances comme « Le Rucher » et « La Forêt », où elle incarne les formes de ses sculptures, elle crée des liens avec la nature et révèle des alliances potentielles avec tous les composants vivants.
Ses œuvres physiques ont été exposées à Londres, Genève, Paris, New York, Lisbonne, Copenhague et Berlin, tandis que ses créations numériques ont été présentées lors du Digital Art Month de CADAF à Paris, New York, Vatican City et Lisbonne, ainsi qu’à Art Basel Miami.
Bourdin a également réalisé des statues monumentales en pierre pour le Bonisson Art Center en France et la ville de Saint-Denis.
Lors de sa plus récente exposition personnelle, Bourdin a performé parmi les ruines des temples de Malte, datant de 7 000 ans, incarnant une Vénus inspirée des figurines de déesses préhistoriques de la région. Cette exploration s’est poursuivie avec Coddess Variations, un projet collaboratif avec l’Opéra de Paris en octobre, où une danseuse de l’Opéra de Paris a donné vie à l’une de ses sculptures au Palais Garnier.
Née en France en 1988, Hermine Bourdin vit et travaille dans la région parisienne.
CV
Expositions Personnelles
2025 (À venir en mars), Galerie Julie Caredda – Paris
2024 Coddess Variations, Opéra de Paris – Paris
2023 Axis Mundi, Galerie Julie Caredda – Paris
Expositions Collectives
2024 Glich Residency – Château du Feÿ
Résidence, Paris National Opéra
Palmarès, Galerie Julie Caredda – Paris
Pontificia Academia delle Scienze – Group show – Vatican
Noise – Group show curated by Dominique Moulon – Istanbul
2023 At first glance, à première vue, Musée des Arts Décoratifs – Paris
Histoire du sensible, Amélie maison d’art, curated by Christian le Dorze – Paris
Indigo, NFT Factory – Paris
2022 PLURIEL.LES – Galerie Julie Caredda – Paris
Men/songes c’est songes – Galerie Julie Caredda – Paris
Métamorphoses exhibition – Mayfly gallery, ICART & Artistik Rezo – Paris
First NFT Auction in France at the auction house Fauve – Paris
NFC summit exhibition – Lisbon
Bonjour tendresse exhibition – Maestra collection – Paris
Holographic Dimension exhibition – Soho House – Paris
Apparition / Disparition exhibition in the Chapel of l’Hotel-Dieu – Lyon AR
exhibition as part of the DAM (digital art month) curated by CADAF – Paris
W ill be part of the French Touch exhibited at NYC through Superrare
Working on a Solo phygital show
2021 Gallery Zora August – Berlin
Misa exhibition – Koenig Gallery – Berlin
Intersect exhibition – Opera Gallery – Genève
Cabinet de virtuosités exhibition – Philia Gallery – Bièvres Art Basel
Miami – NY Fem Factory exhibition – Miami Paris Design Week
2020 Galerie Mélissa Paul – Nice
Ruby Atelier – Copenhague Galerie Philia – New York
2019 Karry Gallery rue de Lille – Paris
2018 Exposition collective rue Saint Paul – Paris
Presse écrite
2024 Beaux-Arts Magasine – L’Opéra de Paris lance Coddess Variations, une nouvelle collection d’art numérique à la croisée de la sculpture et de la danse.
The Art Newspaper
Fisheye Immersive
Club Innovation & Culture
2023 ELLE Decoration
Fisheye Immersive : À Paris, l’artiste Hermine Bourdin fait rimer art pariétal et art digital
Zone critique : Dea ex terra – Hermine Bourdin à la Galerie Julie Caredda
2022 Le Quotidien de l’Art : Digital Month Beaux Arts : 50 oeuvres numériques en soutien à l’Ukraine dans les rues de Paris
EAC : NFT un nouvel espace de création pour les artistes
2021 Femmes d’art : Numéro #0 “Galeristes : la nouvelle génération” –
DIGITAL L’OFFICIEL
2020 Vogue Magasine
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Eva L’Hoest (Liège, 1991, Belgique – vit et travaille à Bruxelles ) explore les façons dont toutes les natures d’images mentales, en particulier le souvenir et la réminiscence, trouvent à se re–matérialiser dans une forme technologique. Elle poursuit avant tout l’exploration de la mémoire et de son infime et étrange réalité subsistante. Pièces après pièces, l’artiste s’approprie les technologies de son contemporain pour révéler à la fois leur nature de prothèses d’appréhension du monde et leur potentiel en tant que médium artistique.
Son travail a été récemment présenté à la quinzième Biennale de Lyon, Lyon (France) curaté par le Palais de Tokyo, la Triennale Okayama Art Summit 2019 “IF THE SNAKE” curaté par Pierre Huyghe, Okayama (Japon), « Suspended time, Extended space » Casino Luxembourg (Benelux), « Fluo Noir » (BIP2018, Liege, BE), « WHSS » (Melange, Koln, DE), Mémoires (ADGY Culture Development Co. LtD., Bejing, CH), Trouble Water (Szczecin Museum, Szczecin, PL), « Now Belgium Now» (LLS358, Antwerp, BE), « Chimera : Marcel Berlanger, Djos Janssens et Eva L’Hoest» (Meetfactory, Prague, CZ), « Marres currents #3:Sighseeing » (Maastricht, NL).
Ses films ont été programmés récemment sous la forme d’une performance à la dernière édition du IFFR à Rotterdam, ImagesPassage à Annecy, le MACRo Museum à Rome, les Rencontres Internationales Paris–Berlin en 2018 ainsi que le Visite Film Festival à Anvers.
Mélodie Mousset (*1981, Abu Dhabi, vit à Zurich) utilise son propre corps pour cartographier, indexer et narrer un « soi » qui semble en métamorphose permanente, lui échappant dès qu’elle cherche à en prendre possession. Elle s’intéresse aux processus d’individuation biologiques, techniques, culturels, individuels et collectifs qui forment le corps. Ces questions anthropologiques et philosophiques prennent forme dans des vidéos, sculptures, installations, performances ou de la réalité virtuelle.
Dans le film Intra Aura Mélodie Mousset entreprend une recherche intense et de longue durée pour approfondir cet intérêt pour le corps, son intériorité phsychique et organique. Elle s’approprie des technologies de visualisation médicales (IRM, impression 3D), les met en rapport avec des rites chamaniques des « curanderos » Mazatèques qu’elle rencontre au cours d’un voyage au Mexique et les combine avec un travail plastique et filmographique.
Avec HanaHana, Mélodie Mousset prolonge cet intérêt pour une narration onirique, une curiosité pour la perméabilité des limites corporelles et un détournement artistique des technologies de pointe. En empruntant la forme du jeu interactif et collaboratif, cette œuvre de réalité virtuelle constitue un environnement fantastique immersif. Chacun.e peut générer des formes et laisser des traces de son passage dans ce désert habité par des sculptures archaïques où fleurissent des mains humaines de toutes tailles et couleurs. Les joueuses et joueurs peuvent se téléporter et multiplier leurs corps à l’extérieur d’eux mêmes et, en version connectée, interagir avec des joueurs qui se trouvent à d’autres endroits. L’espace d’exposition devient ainsi un espace partagé, à la frontière de l’intime et du public, virtuel tout autant que réel.
La combinaison de la musique envoûtante avec l’audio interactif, généré en temps réel par les activités et gestes des joueuses et des joueurs, est également une composante essentielle de cet environnement multi-sensoriel. Dernièrement, Mélodie Mousset fouille particulièrement l’aspect interactif et musical de la réalité virtuelle et cherche à développer un nouveau langage de programmation et d’expérience musicale.
La pratique de Mélodie Mousset s’inscrit profondément dans l’expérience d’un monde contemporain déroutant, défini par ce contraste entre le numérique et le corporel. Avec ses œuvres nous sommes amenés à nous questionner comment se positionnent, dans cet environnement de plus en plus dirigé par les technologies numériques, les corps humains physiques, réels, opaques, vivants, remplis d’organes, porteurs d’une intériorité mentale et psychique, avec des recoins riches d’imagination. Comme le dit l’écrivain et vidéaste américaine Chris Kraus : « Mousset’s associative process is so rich. She fully believes in her own imagination and the logical or alogical digressions that shape an inner life. » (424 mots)
– Claire Hoffmann
Justine Emard (née en 1987) explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie.En associant les différents médiums de l’image – photographie, vidéo, réalité virtuelle et performance -, elle situe son travail dans un flux entre la robotique, les neurosciences, la vie organique et
l’intelligence artificielle.
De la création d’un dialogue entre un robot androïde et une psychologue (Erika, film de recherche,2016), à la matérialisation de rêves en impressions 3D (Dance Me Deep, 2020), en passant par une performance avec un moine bouddhiste (Heavy Requiem, 2019), ses œuvres tissent de nouveaux récits, issus d’interactions humains-machines et de l’incarnation de données. Dans Co(AI)xistence (2017), elle met en scène une première rencontre entre deux formes de vies différentes : un danseur/acteur, Mirai Moriyama, et le robot Alter, animé par une forme de vie primitive basée sur un système neuronal, une intelligence artificielle (IA) programmée par le laboratoire de Takashi Ikegami (Université de Tokyo), dont l’incarnation humanoïde a été créée par le laboratoire de Hiroshi Ishiguro (Université d’Osaka).
Grâce à un système d’apprentissage profond, l’IA apprend de l’humain, comme l’humain apprend de la machine, pour tenter de définir de nouvelles perspectives de coexistence. Une esquisse des possibilités du futur apparaît dans Soul Shift (2019) et Symbiotic Rituals (2019), lorsque différentes générations de robots commencent à se reconnaître. Leur apparence minimale autorise une projection émotionnelle, en ouvrant un espace pour l’imagination. Le Japon, que l’artiste a découvert en 2012 et où elle continue de se rendre régulièrement, a sensiblement marqué son travail. Au cours de ses multiples séjours, elle a exploré les connexions entre sa pratique des nouveaux médias et la philosophie japonaise ; en particulier le shintoïsme, qui confère un caractère sacré à la nature. Cette pensée animiste, encore vivace à l’époque des technologies connectées, affleure dans Exovisions (2017), une installation composée de pierres, de bois pétrifiés, d’argile prise dans la roche et d’une application de réalité augmentée. Depuis 2016, elle élabore sa série photographique La Naissance des Robots (2016-2020), dans la perspective anthropologique de l’évolution humaine, entre archéologie du futur et robotique androïde. Depuis 2011, elle montre son travail lors d’expositions personnelles en France, Corée du Sud, Japon, Canada, Colombie, Suède et Italie. Elle participe également à des expositions collectives : 7ème Biennale internationale d’Art Contemporain de Moscou, NRW Forum (Düsseldorf), National Museum of Singapore (Singapour), Moscow Museum of Modern Art (Moscou), Institut Itaú Cultural (São Paulo), Cinémathèque Québécoise (Montréal), Irish Museum of Modern Art (Dublin), Mori Art Museum (Tokyo), Barbican Center (Londres).