The Origin of Things
a propos
Jérémy GRIFFAUD est un jeune artiste Niçois, il peint des aquarelles d’un mode imaginaire, les numérise et les anime. Il conçoit aussi des installations vidéo immersives où il emmène le spectateur pour lui faire partager sa fascination des mondes parallèles, tout en révélant les problématiques de notre temps.
Ses courts métrages ont été projetés plus d’une centaine de fois dans une trentaine de pays.
Son parcours:
Il rêve depuis son adolescence de produire des films. C’est au Pavillon Bosio, école des beaux arts de Monaco qu’il développe ses techniques, il y réalise des courts métrages et des vidéos et s’investit
plus particulièrement dans la peinture et le dessin.
Diplômé, il se forme aux logiciels d’animation et se met à produire
des films à partir de ses dessins. Ses productions sont destinées à circuler autant dans des festivals de films que dans des expositions. Il aime aussi travailler en groupe et en 2015, il est à l’origine du collectif d’artistes VeryHighStuff, un projet dédié à la vidéo et à la scénographie. La même année, il rejoint également le fanzine Niçois Endemic ainsi que le musicien Benjamin Fincher dans son projet ITOLADISCO des concerts performances vidéo en direct.
En 2017, Jérémy Griffaud est diplômé d’un DNSEP au Pavillon Bosio, l’École Supérieure d’Arts Plastiques de la ville de Monaco.
En 2018, il intègre le collectif Super Issue dédié à la microédition d’art.
En 2021, son film Dungeon remporte deux fois le prix de la meilleure animation au Festival du film Boden (Suède) et à Emerald Peacock (Saint-Pétersbourg).
Cette année là, l’installation vidéo immersive XXL Contre-Nature est
présentée au Festival OVNI à Nice ainsi qu’à Vidéoformes à Clermont-Ferrand.
En 2022 il réalise BEPPUNICATION, un court-métrage avec l’artiste Makiko Furuichi dans le cadre de la Résidence Kashima avec Beppu project au Japon.
Son travail :
Sa formation au Pavillon Bosio, orientée sur la scénographie
lui permet de considérer l’espace d’exposition comme une nouvelle narration et prolonge ainsi ses films par un décor immersif. Dans ses productions, Jérémy se révèle tour à tour scénariste, peintre, animateur, monteur, scénographe…
Ses réalisations interrogent les problématiques de notre temps, ils mettent en parallèle la préservation de la biodiversité et la mise en scène bodybuildée du Soi, comme dans les créations Contre-Nature et Landstrength ou The Origin of Things.
Ses films sont envoûtants, hypnotiques ses «personnages» évoluent dans des « paysages univers » singuliers et fantastiques.
Nominé par:
Odile REDOLFI
Oeuvre choisie:
The Origin of Things
Réseaux sociaux:
Site web:
www.jeremy-griffaud.fr
CV
RESIDENCE D’ART
2022
• Le Château Ephémère, Carrières-sous-Poissy.
• Kashima Beppu artist in residence, Projet en duo avec Makiko
Furuichi, Beppu, Japon.
2021
• VIDEOFORMES, Billom, France.
• Maison Garenne, Saint-Sauve, France.
• Micro Résidence, Centre d’Art Fernand Léger, Port de Bouc, France.
• Metaxu, Toulon, France.
PRIX
2022 Best animated Film, (Dungeon) Emerald peacockl,- Saint-Petersburg, Russia.
2021
•Best animated Film, (Dungeon) Boden Film Festival, Boden, Suède.
• Prix Sud Emergence, Selectionné pour concourir, Nice, France.
• Prix THEM’Art, Sélectionné, prix annulé cause covid. Lagarde, France.
EXPOSITION PERSONNELLE
2022
• The Outside, Four Domes Pavilion (Musée National de Wroclaw), Pologne.
• Contre-Nature, Festival DNA, Grenoble, France.
• Contre-Nature, Espace Culturel Niki de Saint Phalle, Nice, France.
2021
• Videobar #88, Videoformes, Clermont-Ferrand, France.
• Contre-Nature, Collège du Beffroi, Restitution de résidence, Billom, France.
• Enlarge Yourself, Small House Gallery, London, UK.
• Sous Influence, duo show with Julien Griffaud, Conciergerie Gounod, Nice, France.
2019
• Enlarge Yourself, OVNi Festival, Hôtel Splendid, Nice, France.
• Clubbism, Klassified Festival, Oppidum du Col d’Èze, France.
EXPOSITION COLLECTIVE
2022
• CADAF Digital Art Month Paris, Affichages vidéos publics,
Paris, France.
• Biennale Artpress, La Panacée – MOCO, Montpellier, France.
• L’Orangerie Art Fair – Hyères, France.
•Biennale.io, biennale in the metaverse.
• Camping à l’hôtel, Hôtel Windsor, Nice, France.
• Autres Futurs, Centre d’Art Fernand Léger, Port de Bouc,
France.
2021
• This Is Like Art Sometimes, Le Dojo, Nice, France.
• Paadmaan Video Event, Sharif Gallery, Téhéran,
• Nature, Contre-Nature, Le 109, Nice, France.
• OVNi Invité chez Poush, Poush Manifesto, Clichy, France.
• Light Matter Festival, Snodgrass Gallery, New-York, USA.
• Miami New Media Festival 2021, Doral, USA.
• Unreal Bonfires / ON Public Gallery x Svetlobna Guerilla programme,
Ljubjana, Slovénie.
• Future Now, CooltXchange Weekend, Sofia, Bulgaria, Belgrade
Serbia & Londres.
• A lion in my room, Prix Emergence, Hôtel Westend, Nice,
France.
PROJECTION DE FILMS
2022
• DELETE TV 2022, OKTO8, chaîne de télévision autichienne.
• Vidéoformes, compétition du festival, Clermont-Ferrand, FR
• QRC.PRJCT, Athens, GR
• Independent Video Film Festival of Youtube Art Club Pavlos
Paraschakis, Athens, GR
• World Sphere Carnival, Kolkatta, IND
• 8° Festival Mundial de Cine de Veracruz!, MEX
• Festival National du FIlm d’Animation, Rennes, FR
• Festival Renuac, Santiago, CHL
• Jardin Rouge, Amesterdam, NL.
•Kerala Short Film Festival, Kerala, IND
•Symbiotic Film Festival, Kiev, UKR
• Open Screen, Taos Center for the Arts, Taos, USA
• AniMate, Australia Animation Film Festival, AU
• Financial Literacy Film Festival, The Villages, Puerto
Rico, MEX
• NYAFA, New York Animation fim award, NY, USA.
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Eva L’Hoest (Liège, 1991, Belgique – vit et travaille à Bruxelles ) explore les façons dont toutes les natures d’images mentales, en particulier le souvenir et la réminiscence, trouvent à se re–matérialiser dans une forme technologique. Elle poursuit avant tout l’exploration de la mémoire et de son infime et étrange réalité subsistante. Pièces après pièces, l’artiste s’approprie les technologies de son contemporain pour révéler à la fois leur nature de prothèses d’appréhension du monde et leur potentiel en tant que médium artistique.
Son travail a été récemment présenté à la quinzième Biennale de Lyon, Lyon (France) curaté par le Palais de Tokyo, la Triennale Okayama Art Summit 2019 “IF THE SNAKE” curaté par Pierre Huyghe, Okayama (Japon), « Suspended time, Extended space » Casino Luxembourg (Benelux), « Fluo Noir » (BIP2018, Liege, BE), « WHSS » (Melange, Koln, DE), Mémoires (ADGY Culture Development Co. LtD., Bejing, CH), Trouble Water (Szczecin Museum, Szczecin, PL), « Now Belgium Now» (LLS358, Antwerp, BE), « Chimera : Marcel Berlanger, Djos Janssens et Eva L’Hoest» (Meetfactory, Prague, CZ), « Marres currents #3:Sighseeing » (Maastricht, NL).
Ses films ont été programmés récemment sous la forme d’une performance à la dernière édition du IFFR à Rotterdam, ImagesPassage à Annecy, le MACRo Museum à Rome, les Rencontres Internationales Paris–Berlin en 2018 ainsi que le Visite Film Festival à Anvers.
Mélodie Mousset (*1981, Abu Dhabi, vit à Zurich) utilise son propre corps pour cartographier, indexer et narrer un « soi » qui semble en métamorphose permanente, lui échappant dès qu’elle cherche à en prendre possession. Elle s’intéresse aux processus d’individuation biologiques, techniques, culturels, individuels et collectifs qui forment le corps. Ces questions anthropologiques et philosophiques prennent forme dans des vidéos, sculptures, installations, performances ou de la réalité virtuelle.
Dans le film Intra Aura Mélodie Mousset entreprend une recherche intense et de longue durée pour approfondir cet intérêt pour le corps, son intériorité phsychique et organique. Elle s’approprie des technologies de visualisation médicales (IRM, impression 3D), les met en rapport avec des rites chamaniques des « curanderos » Mazatèques qu’elle rencontre au cours d’un voyage au Mexique et les combine avec un travail plastique et filmographique.
Avec HanaHana, Mélodie Mousset prolonge cet intérêt pour une narration onirique, une curiosité pour la perméabilité des limites corporelles et un détournement artistique des technologies de pointe. En empruntant la forme du jeu interactif et collaboratif, cette œuvre de réalité virtuelle constitue un environnement fantastique immersif. Chacun.e peut générer des formes et laisser des traces de son passage dans ce désert habité par des sculptures archaïques où fleurissent des mains humaines de toutes tailles et couleurs. Les joueuses et joueurs peuvent se téléporter et multiplier leurs corps à l’extérieur d’eux mêmes et, en version connectée, interagir avec des joueurs qui se trouvent à d’autres endroits. L’espace d’exposition devient ainsi un espace partagé, à la frontière de l’intime et du public, virtuel tout autant que réel.
La combinaison de la musique envoûtante avec l’audio interactif, généré en temps réel par les activités et gestes des joueuses et des joueurs, est également une composante essentielle de cet environnement multi-sensoriel. Dernièrement, Mélodie Mousset fouille particulièrement l’aspect interactif et musical de la réalité virtuelle et cherche à développer un nouveau langage de programmation et d’expérience musicale.
La pratique de Mélodie Mousset s’inscrit profondément dans l’expérience d’un monde contemporain déroutant, défini par ce contraste entre le numérique et le corporel. Avec ses œuvres nous sommes amenés à nous questionner comment se positionnent, dans cet environnement de plus en plus dirigé par les technologies numériques, les corps humains physiques, réels, opaques, vivants, remplis d’organes, porteurs d’une intériorité mentale et psychique, avec des recoins riches d’imagination. Comme le dit l’écrivain et vidéaste américaine Chris Kraus : « Mousset’s associative process is so rich. She fully believes in her own imagination and the logical or alogical digressions that shape an inner life. » (424 mots)
– Claire Hoffmann
Justine Emard (née en 1987) explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie.En associant les différents médiums de l’image – photographie, vidéo, réalité virtuelle et performance -, elle situe son travail dans un flux entre la robotique, les neurosciences, la vie organique et
l’intelligence artificielle.
De la création d’un dialogue entre un robot androïde et une psychologue (Erika, film de recherche,2016), à la matérialisation de rêves en impressions 3D (Dance Me Deep, 2020), en passant par une performance avec un moine bouddhiste (Heavy Requiem, 2019), ses œuvres tissent de nouveaux récits, issus d’interactions humains-machines et de l’incarnation de données. Dans Co(AI)xistence (2017), elle met en scène une première rencontre entre deux formes de vies différentes : un danseur/acteur, Mirai Moriyama, et le robot Alter, animé par une forme de vie primitive basée sur un système neuronal, une intelligence artificielle (IA) programmée par le laboratoire de Takashi Ikegami (Université de Tokyo), dont l’incarnation humanoïde a été créée par le laboratoire de Hiroshi Ishiguro (Université d’Osaka).
Grâce à un système d’apprentissage profond, l’IA apprend de l’humain, comme l’humain apprend de la machine, pour tenter de définir de nouvelles perspectives de coexistence. Une esquisse des possibilités du futur apparaît dans Soul Shift (2019) et Symbiotic Rituals (2019), lorsque différentes générations de robots commencent à se reconnaître. Leur apparence minimale autorise une projection émotionnelle, en ouvrant un espace pour l’imagination. Le Japon, que l’artiste a découvert en 2012 et où elle continue de se rendre régulièrement, a sensiblement marqué son travail. Au cours de ses multiples séjours, elle a exploré les connexions entre sa pratique des nouveaux médias et la philosophie japonaise ; en particulier le shintoïsme, qui confère un caractère sacré à la nature. Cette pensée animiste, encore vivace à l’époque des technologies connectées, affleure dans Exovisions (2017), une installation composée de pierres, de bois pétrifiés, d’argile prise dans la roche et d’une application de réalité augmentée. Depuis 2016, elle élabore sa série photographique La Naissance des Robots (2016-2020), dans la perspective anthropologique de l’évolution humaine, entre archéologie du futur et robotique androïde. Depuis 2011, elle montre son travail lors d’expositions personnelles en France, Corée du Sud, Japon, Canada, Colombie, Suède et Italie. Elle participe également à des expositions collectives : 7ème Biennale internationale d’Art Contemporain de Moscou, NRW Forum (Düsseldorf), National Museum of Singapore (Singapour), Moscow Museum of Modern Art (Moscou), Institut Itaú Cultural (São Paulo), Cinémathèque Québécoise (Montréal), Irish Museum of Modern Art (Dublin), Mori Art Museum (Tokyo), Barbican Center (Londres).